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Bonsoir, pouvez vous m'aidez a faire un plan pour cette question : Être heureux est-ce suivre sa nature ?

Répondre :

Réponse :

Bonjour tu pourrais par exemple commencer par une introduction où tu fais un rappel du sujet , t'explique selon toi cette question+reformulation d'une autre question et enfin choisit ton camps (oui ou non)

Ensuite, passe au devellopement il faut au minimum 3 arguments et pour chaque arguments un exemple (pour chaque argument/exemple un paragraphe)

Et enfin une conclusion où tu rappel rapidement ce que tu as écris en introduction et des arguments/exemples en développement et bien évidemment le réponse à ta question.

Tout ça devrait normalement remplir une feuille.

Réponse :

Plan général qui demande à être travaillé, mais je te donne les références phylosophiques pour que tu puisses facilement t'en sortir. ++

Explications :

Le bonheur

Si on me demande « Est-ce que tu es heureux? »… Eh bien, ça n’est pas forcément très facile de répondre à cette question.

Et pourtant, c’est une question importante, non?

Qu’est-ce que le bonheur ?

Comment y accéder ?

Peut-on atteindre le bonheur?

Est-il l’accomplissement de l’homme ?

I/ Qu’est-ce que le bonheur ?

Remarques introductives :

Nous suivons, pour commencer, les grandes lignes de l’eudémonisme (philosophie qui considère que le bonheur est le but de la vie) aristotélicien.

Thèse : toute existence humaine est orientée vers le bonheur

Argument : Le bonheur est une fin en soi

Chaque acte est dirigé vers un but défini qui lui donne son sens. Mais si l’on devait préciser le but dernier vers lequel tend finalement chacun de nos actes, nous serions sans doute en droit de dire qu’il s’agit du bonheur. Ainsi que l’écrit Aristote : « Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d’une autre chose, à l’exception du bonheur, qui est une fin en soi » (Ethique à Nicomaque, livre X, chap. VI).

Définition provisoire : En tant qu’il est une fin, le bonheur est ce en quoi un être s’accomplit.

Question : Mais à partir de cette idée d’accomplissement, plusieurs questions se posent :

S’accomplir, c’est accomplir son être, le réaliser. Aristote dit : devenir en acte ce qu’on était en puissance. Mais se pose alors la question de savoir ce qu’on est en puissance. S’agit-il d’accomplir sa « personnalité ». Et cette personnalité, est-ce notre nature ? Le bonheur, ce serait d’accomplir sa nature. Mais quelle est-elle ? Y a-t-il une nature de l’homme en général dont l’accomplissement se dénommerait le bonheur ?

Partons d’une définition moins formelle que la précédente, une définition qui contiendrait les contenus habituels attribués au bonheur, et voyons ce que son développement peut donner :

Définition initiale : Bonheur : Etat de satisfaction globale, générale et durable qui provient d’un jugement sur la vie dans son ensemble ou une période durable de la vie.

C’est à partir de cette définition que nous allons étudier des théories philosophiques qui proposent des moyens d’accéder au bonheur (eudémonismes)

II Comment accéder au bonheur ?

La satisfaction la plus simple et la plus naturelle est le plaisir. On pourrait alors supposer que le bonheur consisterait dans le fait d’avoir une vie agréable.

           A/ Le bonheur par le plaisir : l’hédonisme

Plaisir : État de satisfaction partielle, ponctuelle relevant d’une sensation précise à l’occasion d’une expérience particulière. Le bonheur pourrait alors être considéré comme une accumulation, une succession de plaisirs pris les uns après les autres.

Est heureux celui qui a la vie la plus agréable possible.

École de pensée : l’épicurisme

L’épicurisme (ou la doctrine d’Épicure) est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J.-C. L’épicurisme est axé sur la recherche d’un bonheur et d’une sagesse dont le but est l’atteinte de l’ataraxie, la tranquillité de l’âme. On accède à cette tranquillité par la satisfaction des plaisirs naturels et nécessaires, et en proscrivant les autres.

Épicure pense que notre nature est essentiellement sensible, parce qu’il est matérialiste. Matérialiste ne veut pas dire que c’est un consommateur ! Mais qu’il pense que les êtres sont essentiellement matériels, qu’il n’y a que la matière qui réellement existe (le monde est composé d’atomes), et que les idées sont des dérivés de sensations, qui proviennent de l’expérience que notre corps (matériel) fait du monde environnant.

Ainsi, si notre nature est essentiellement corporelle, et donc faite de sensations, alors ce sont les sensations qui doivent être bonnes – ce qui veut dire qu’il faut avant tout rechercher les expériences agréables. Et ce qui peut nuire à ce bonheur (qui est un bien-être), ce sont premièrement les douleurs physiques, qui nous font souffrir, et secondement les inquiétudes, qui sont des souffrances de l’âme.

C’est en cela que le bonheur est aponie (absence de mal physique) et ataraxie (absence de trouble spirituel).

Le sens moderne et dérivé « d’épicurien » prône à l’inverse la recherche effrénée de tous les plaisirs sensibles.

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