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SVPPP AIDEZZZ MOII C'EST POUR DEMAIN !!!!!!!!!!!!!!!

Tu vois cela d’ici. Des ocres et des craies,

Plaines où les sillons croisent leurs mille raies,

Chaumes à fleur de terre et que masque un buisson,

Quelques meules de foin debout sur le gazon,

De vieux toits enfumant le paysage bistre,

Un fleuve qui n’est pas le Gange ou le Caystre,

Pauvre cours d’eau normand troublé de sels marins,

A droite, vers le nord, de bizarres terrains

Pleins d’angles qu’on dirait façonnés à la pelle,

Voilà les premiers plans; une ancienne chapelle

Y mêle son aiguille, et range à ses côtés

Quelques ormes tortus, aux profils irrités,

Qui semblent, fatigués du zéphyr qui s’en joue,

Faire une remontrance au vent qui les secoue.

Une grosse charrette au coin de ma maison

Se rouille, et devant moi j’ai le vaste horizon

Dont la mer bleue emplit de toutes les échancrures.

Des poules et des coqs, étalant leurs dorures,

Causent sous ma fenêtre, et les greniers des toits

Me jettent, par instants, des chansons en patois.

Dans mon allée habite un cordier patriarche,

Vieux qui fait bruyamment tourner sa roue, et marche

A reculons, son chanvre autour des reins tordu.

J’aime ces flots où court le grand vent éperdu.

Les champs à promener tout le jour me convient;

Les petits villageois, leur livre en main, m’envient,

Chez le maître d’école où je me suis logé,

Comme un grand écolier abusant d’un congé.

Le ciel rit, l’air est pur; tout le jour, chez mon hôte,

C’est un doux bruit d’enfants épelant à voix haute;

L’eau coule, un verdier passe; et, moi, je dis: Merci!

Merci, Dieu tout-puissant! Ainsi je vis; ainsi,

Paisible, heure par heure, à petit bruit j’épanche

Mes jours, tout en songeant à vous, ma beauté blanche!

J’écoute les enfants jaser, et par moment

Je vois en pleine mer passer superbement,

Au-dessus des pignons du tranquille village,

Quelque navire ailé qui fait un long voyage,

Et fuit sur l’océan, par tous les vents traqué,

Qui naguère dormait au port, le long du quai,

Et que n’ont retenu, loin des vagues jalouses,

Ni les pleurs des parents, ni l’effroi des épouses,

Ni le sombre reflet des écueils dans les eaux,

Ni l’importunité des sinistres oiseaux.

questions:
1.le poete s'emploie à représenter le lieu avec précision o
servez comment les plans , lignes et couleurs, dominent la description jusqu'au vers

2. si le paysage parait statique au début du poeme montrez comment il s'anime peu à peu à travers certains verbes de mouvement . a partir de quel vers le paysage devient-il plus vivant, et sous l'action de quel sens?

3. "ecouter" et "voir" sont les deux activités par lesquelles le poete entre dans la contemplation du monde. interpretez la présence de ces deux verbes dans les vers 35-36. sur quelle dimension de l'existence ouvrent-ils le poeme dans les vers qui suivent ?

MERCI D'AVANCE!!!!!!!!!


Répondre :

Réponse :

Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre impressionnante (893 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose.

On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.

Né au numéro 9 de la Getreidegasse à Salzbourg, qui est alors la capitale d'une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du musicien (violoniste), compositeur et pédagogue (une méthode du violon), Léopold Mozart, né et originaire d'Augsbourg, ville de Bavière, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et d'Anna Maria Pertl, son épouse4.

Wolfgang est le cadet de sept enfants. En raison du manque d'hygiène de l'époque et de mauvaises conditions sanitaires, trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa sœur Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette sœur aînée et la sienne5.

Il est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg. Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysost[omus]6 Wolfgangus7 Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents allemands (Gottlieb, prénom que son père lui attribue un mois après sa naissance), italien et latin (Amedeo prénom adopté lors de son voyage en Italie en décembre 1769)8. Wolfgang se fera appeler généralement « Wolfgang Amadè Mozart » mais s’amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms en de Mozartini, Gangflow (Wolfgang à l’envers), Trazom, etc9. Mais on ne le voit jamais signer Amadeus si on dépouille la correspondance. Ce prénom ne sera employé qu'après sa mort.

Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreille absolue et certainement une mémoire eidétique10. Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition a prima vista et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets KV. 2, 4 et 5, allegro KV. 3 inscrits dans le Nannerl Notenbuch, « cahier de musique pour Nannerl »)11. À quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, œuvre religieuse complexe, non publiée, mais connue, qui dure environ quinze minutes, en ne l'ayant écouté qu’une seule fois12. Une autre version évoque deux écoutes, Mozart regardant la deuxième fois, la partition de la première13. Mozart ne reçoit pas d'autre éducation que celle que lui donne son père.

Explications :