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résolu

Dans son récit autobiographique Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, Jean d'Ormesson nous fait part des interrogations de sa jeunesse.
J'imagine que c'est surtout à cause de moi et pour moi que mes parents envisagèrent de revenir à Paris malgré l'occupation allemande. J'avais seize ans. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire après le baccalauréat. A vrai dire, ce dont j'avais surtout envie, c'était de ne rien faire du tout.

a. À qui renvoie le pronom « je » dans le premier paragraphe ?
b. « J'imagine » (1. 1), « J'avais » (1. 3) : quels sont les temps employés ?
Comment comprenez-vous leur usage ?
Aider moi s'il vous plaît et merci d'avance pour votre réponse :-) ​

Répondre :

TOUTEOUIEVIZ

Réponse :

Bonjour,

a) Tu vois bien que le narrateur parle de lui donc le pronom "je" renvoie au narrateur. (en plus tu sais que c'est un récit autobiographique...).

b) "J'imagine" = présent de l'indicatif (verbe imaginer au présent de l'indicatif à la première personne du singulier).

"J'avais" = imparfait de l'indicatif  (verbe avoir à l'imparfait de l'indicatif à la première personne du singulier).

Usage de "j'imagine" : Le narrateur parle de lui quand il dit "j'imagine", il énonce ce qu'il pense au moment précis ou il le pense, donc c'est un présent d'énonciation ou d'actualité.

Usage de "j'avais" : Le narrateur parle de lui là aussi mais à l'imparfait de l'indicatif , il évoque quelque chose de passé, donc il exprime un souvenir, c'est donc le temps du souvenir.

L'usage du présent et de l'imparfait de l'indicatif permet au narrateur dans son récit autobiographique d'exprimer son présent et ses souvenirs.

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