Répondre :
À l’adolescence, le jeune se tourne vers des produits qui expriment une culture commune. Cette appropriation des marques (le clan des buveurs d’un type de soda par opposition à celui des buveurs du produit concurrent, ou le clan des adeptes d’une chaîne de fast-food face aux inconditionnels des restaurants concurrents) renvoie à l’existence même d’une communauté. On observe également certains comportements de groupes plus surprenants, comme cette « mode » chez les préadolescents (moins de 15 ans) qui consiste à grignoter des paquets de nouilles asiatiques épicées crues dans la cour de récréation. Ce phénomène local, observé à Strasbourg mais aussi dans des établissements de Toulouse et d’autres villes françaises, souligne combien des réseaux comme internet ou les blogs peuvent légitimer et contribuer à la diffusion rapide de ce type de comportements alimentaires. Quoi qu’il en soit, l’adolescent, par ce processus imitatif, ne fait finalement que reproduire la société de consommation.
Petit résumé car c'est trop long :
Au risque de tomber dans des lieux communs, l’adolescent est soumis à une très forte influence de ses pairs et des médias. Cet a priori, aussi vrai soit-il, mérite toutefois d’être replacé dans son contexte, car tout cela débute bien avant l’adolescence : il existe, dès la maternelle, une attirance pour certains produits par pur conformisme.
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