👤

Bonsoir à tous , je dois répondre a cette question

En quoi le personnage de Metternich et le congrès de vienne marquent-ils le rejet par l'Europe de la Révolution française?
svp aidez svp j'ai mon plan mais pas d'idées
bonne soirée


Répondre :

Bonsoir,

En quoi le personnage de Metternich et le congrès de Venne marquent-ils le rejet par l'Europe de la Révolution française ?

Metternich était un farouche partisan de l'équilibre européen, et il en fit le fondement des traités. C'est ainsi qu'il confirma le partage de la Pologne, pour empêcher une trop grande expansion de la Russie à l'ouest. Il considérait d'autre part que l'Autriche de 1815 avait atteint sa taille optimale et refusa tout accroissement territorial. Enfin, il empêcha la Prusse d'écraser la France, qui avait un rôle à jouer dans l'Europe restaurée. Néanmoins, il a maintenu pour l'Autriche un rôle prépondérant en Italie et en Allemagne, sans faire la moindre concession à l'esprit libéral et national. Metternich accepta de participer à la Sainte Alliance, qui a été proposée aux puissances conservatrices par le tsar Alexandre Ier en septembre 1815. Le but de ce pacte liant la Russie, la Prusse et l'Autriche était de maintenir l'ordre établi par les traités de Vienne.

Le Royaume-Uni était membre de l'alliance militaire qui devait directement surveiller  la France : c'est ce qu'on appelle la Quadruple Alliance (1815). Mais pourtant, il refusa d'entrer dans la Sainte-Alliance selon sa doctrine qui est de ne pas se mêler des affaires intérieures des autres pays. Le but de cette alliance conclue avec l’Autriche, la Prusse et la Russie était de préserver l’équilibre européen. La France sera acceptée en 1818.

Metternich se présentait en Europe comme le garant de la stabilité et du principe de légitimité. Estimant que l'Autriche avait atteint sa taille optimale, il se satisfaisait des structures politiques existantes. N'ayant d'autre hantise que "la Révolution", Metternich se fait l'ennemi de toute innovation, compromettant peu à peu la réputation, l'image du régime (son recours abusif à la censure et à la police) et en fin de compte son avenir. Il vivra une progressive perte d'influence de l'empire des Habsbourg, qui préfigurera les troubles de 1848 et amènera la fin de l’ère Metternich.