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bonjour j'aimerai avoir de l'aide svp

texte :
Les cheminées se rapprochaient. Colin sentait son cœur virer dans sa poitrine comme une bête enragée. Il serra le journal à travers l’étoffe de sa poche.
Le sol glissait et se dérobait sous ses pieds, mais il enfonçait moins et la route durcissait perceptiblement. Il aperçut la première cheminée près de lui, fichée en terre comme un pal. Des oiseaux foncés tournaient autour du sommet d’où s’échappait une mince fumée verte. À la base de la cheminée, un renflement arrondi assurait sa stabilité. Les bâtiments commençaient un peu plus loin. Il n’y avait qu’une porte.
Il entra, gratta ses pieds sur une grille luisante aux lames acérées et suivit un couloir bas, bordé par des lampes à lumière pulsée. Le carrelage était de briques rouges, et la partie supérieure des murs était, ainsi que le plafond, garnie de plaques de verre de plusieurs centimètres d’épaisseur, à travers lesquelles on entrevoyait des masses sombres et immobiles. Tout au bout du couloir, il y avait une porte. Elle portait le numéro indiqué dans le journal, et il entra sans frapper, comme le recommandait l’annonce.
Un vieil homme en blouse blanche, les cheveux embroussaillés, lisait un manuel derrière son bureau. Des armes variées pendaient au mur, des jumelles brillantes, des fusils à feu, des lance-mort de divers calibres, et une collection complète d’arrache-cœurs de toutes les tailles.
« Bonjour, monsieur, dit Colin.
– Bonjour, monsieur », dit l’homme.
Sa voix était cassée et épaissie par l’âge.
« Je viens pour l’annonce, dit Colin.
– Ah ? dit l’homme. Voilà un mois qu’elle passe sans résultats. C’est un travail assez dur, vous savez…
– Oui, dit Colin, mais c’est bien payé !
– Mon Dieu ! dit l’homme. Cela vous use, voyez-vous, et cela ne vaut peut-être pas le prix, mais ce n’est pas à moi de dénigrer mon administration. D’ailleurs, vous voyez que je suis encore en vie…
– Vous travaillez depuis longtemps ? dit Colin.
– Un an, dit l’homme. J’ai vingt-neuf ans. »
Il passa une main ridée et tremblante à travers les plis de son visage.
« Et maintenant, je suis arrivé, voyez-vous… je peux rester à mon bureau et lire le manuel toute la journée…
– J’ai besoin d’argent, dit Colin.
– Cela est fréquent, dit l’homme, mais le travail vous rend philosophe. Au bout de trois mois, vous en aurez moins besoin.
– C’est pour soigner ma femme, dit Colin.
– Ah ? Oui ? dit l’homme.
– Elle est malade, expliqua Colin. Je n’aime pas le travail.
– Je regrette pour vous, dit l’homme. Quand une femme est malade, elle n’est plus bonne à rien.
– Je l’aime, dit Colin.

questions :

1) << Il aperçut la première cheminée près de lui, fichée en terre comme un pal >>
Quelle est la figure de style employées dans cette phrase ? ( comparaison )
qu'est ce que cela révèle des sentiments de colin ? ( je n'arrive pas à cette questions )
Quel est le point de vu du narrateur dans cette phrase ? justifiez ( je n'arrive pas )


Répondre :

le point de vue adopté dans cette phrase est le p.d.v interne. le narrateur raconte les événements à partir d'un angle de vue précis, celui du personnage. Non seulement la comparaison qui révèle la subjectivité de ce personnage et qui nous renseigne qu'il s'agit bien de cette focalisation; mais également l'emploi de verbe de perception.
(dsl je n'ai pas pu répondre à la première question)
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