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Bonjour,
Dans Boule de suif, es horreurs/les drames de la guerre (La guerre est omniprésente dans la nouvelle au sens littéral et métaphorique) ; figure des événements malheureux : l’état des troupes françaises et prussiennes, l’image des soldats allemands, les français sont battus et les prussiens sont occupants, ils sont nombreux, vainqueurs et envahisseurs ; le mot soldat et ses dérivés dans le récit, symbolise la nature humaine ; le pessimiste et l’absurdité sont très aiguisés ; le sang qui coule, recherché à travers la souffrance d’autrui, faute de pouvoir qui étreint l’univers l’aspect du voyage qui s’effectue le matin à l’aube ; les voyageurs de la défaite - les Citoyens de la Tombe - les Partageurs de la Mort ; les murmures des malades et les cris de la mourante ; les coups de feu ; l’odeur de l’invasion ; … quelques cadavres d’Allemands gonflés dans leur uniforme ; figures pâles ; odeur de chair gâtée et d’infamie ; la vision pessimiste de la société…tout cela personnifie le Prussien et ses comportements.
La laideur et l'hypocrisie humaine (figure l’hypocrisie face à l’ennemi - le récit révèle la contradiction qu’implique le système social et les principes de l’humanité ; figure la bassesse morale de certains personnages qui inspirent le mépris, d’une certaine catégorie sociale ; leur disposition à ne se soucier que de leur propre intérêt, de leur propre plaisir, même au détriment d'autrui ; le récit dévoile la bassesse et l’ingratitude de certains voyageurs - personnifie Loiseau : personnage égoïste, exècre, sansdignité, qui triche aux cartes avec son épouse, ne satisfait que son amour propre, ne fait rien pour changer la situation ni pour protéger ou même pour consoler Boule de Suif ; à sa manière, il a trahi Boule de Suif ; il a proposé à ses compagnons de la livrer au Prussien ce qui s’oppose à la morale.
Dans Voyage au bout de la nuit, le récit débute la veille de la Première Guerre Mondiale et se termine près de dix ans après son armistice en 1918. Le roman est en quelque sorte un tableau pessimiste de l'humanité. Une vision noire rachetée de temps à autre par de bons personnages tel que Alcide par exemple. L'histoire est dominée par la mort sous toutes les formes. Le narrateur ne pense qu'à tuer et surtout se tuer. On peut parler alors de "pulsion de mort", une idée développée auparavant par Freud. Bardamu est le seul personnage qui échappe à celle ci, mais il se rend bien compte que l'humanité est rongée par cette pulsion.
Dans Expiation, ce poème dresse le tableau d'une punition divine. La neige rythme le texte, le mouvement des soldats qui y sont embourbés "les grenadiers marchaient pensifs. Il neigeait, il neigeait toujours !", c'est donc une mise en parallèle de la neige incessante et de la marche des soldats incessantes. L'armée est piégée sous les attaques incessantes de cet ennemi omniprésent qui réduit à néant cette armée désespérée.
Il y a une déshumanisation de l'armée avec la métaphore de l'animal "maintenant troupeau"qui désigne les soldats comme n'étant plus que du bétail (V8) "aux voix des vautours chauves"(V46), ils sont évoqués soit par catégories militaires au pluriel "escadrons", "clairons', "grenadiers", soit par des termes généraux "groupe morne", "grande armée".
Nous avons ici le tableau d'une armée qui souffre et qui est abandonné de tous, ce sont des victimes de la démesure de Napoléon vouée à une mort certaine En effet le mélange des hommes et de la neige forme un tableau en noir et blanc, symbole de la mort.
Ces trois oeuvres impliquent le lecteur et l'auteur directement dans la scène avec l'utilisation d'une focalisation interne. Les auteurs utilisent des références à des personnages historiques pour figurer leur courage et leur bravoure. C'est une caractéristique majeure de l'épopée qui donne aux textes une dimension fantastique et qui met en scène l'inégalité des forces entre hommes et éléments surnaturels.
Les caractéristiques épiques sont utilisées pour magnifier le courage et la dignité de ces héroïques soldats abandonnés à une mort certaine. Les auteurs établissent un contraste pathétique entre ces hommes courageux mais démunis et les éléments surnaturels qui les frappent.
Nous subissons une vision prophétique des événements de la guerre.
Les auteurs usent du pathétique, de l'émotion pour dénoncer les vraies victimes de ses actes politiques et de leurs conséquences : le peuple. Ici les soldats, héros de cette défaite épique sont déshumanisés, réduits au rang de bétail malgré leur courage et leur dignité. Impuissants face à la mort.
Dans Boule de suif, es horreurs/les drames de la guerre (La guerre est omniprésente dans la nouvelle au sens littéral et métaphorique) ; figure des événements malheureux : l’état des troupes françaises et prussiennes, l’image des soldats allemands, les français sont battus et les prussiens sont occupants, ils sont nombreux, vainqueurs et envahisseurs ; le mot soldat et ses dérivés dans le récit, symbolise la nature humaine ; le pessimiste et l’absurdité sont très aiguisés ; le sang qui coule, recherché à travers la souffrance d’autrui, faute de pouvoir qui étreint l’univers l’aspect du voyage qui s’effectue le matin à l’aube ; les voyageurs de la défaite - les Citoyens de la Tombe - les Partageurs de la Mort ; les murmures des malades et les cris de la mourante ; les coups de feu ; l’odeur de l’invasion ; … quelques cadavres d’Allemands gonflés dans leur uniforme ; figures pâles ; odeur de chair gâtée et d’infamie ; la vision pessimiste de la société…tout cela personnifie le Prussien et ses comportements.
La laideur et l'hypocrisie humaine (figure l’hypocrisie face à l’ennemi - le récit révèle la contradiction qu’implique le système social et les principes de l’humanité ; figure la bassesse morale de certains personnages qui inspirent le mépris, d’une certaine catégorie sociale ; leur disposition à ne se soucier que de leur propre intérêt, de leur propre plaisir, même au détriment d'autrui ; le récit dévoile la bassesse et l’ingratitude de certains voyageurs - personnifie Loiseau : personnage égoïste, exècre, sansdignité, qui triche aux cartes avec son épouse, ne satisfait que son amour propre, ne fait rien pour changer la situation ni pour protéger ou même pour consoler Boule de Suif ; à sa manière, il a trahi Boule de Suif ; il a proposé à ses compagnons de la livrer au Prussien ce qui s’oppose à la morale.
Dans Voyage au bout de la nuit, le récit débute la veille de la Première Guerre Mondiale et se termine près de dix ans après son armistice en 1918. Le roman est en quelque sorte un tableau pessimiste de l'humanité. Une vision noire rachetée de temps à autre par de bons personnages tel que Alcide par exemple. L'histoire est dominée par la mort sous toutes les formes. Le narrateur ne pense qu'à tuer et surtout se tuer. On peut parler alors de "pulsion de mort", une idée développée auparavant par Freud. Bardamu est le seul personnage qui échappe à celle ci, mais il se rend bien compte que l'humanité est rongée par cette pulsion.
Dans Expiation, ce poème dresse le tableau d'une punition divine. La neige rythme le texte, le mouvement des soldats qui y sont embourbés "les grenadiers marchaient pensifs. Il neigeait, il neigeait toujours !", c'est donc une mise en parallèle de la neige incessante et de la marche des soldats incessantes. L'armée est piégée sous les attaques incessantes de cet ennemi omniprésent qui réduit à néant cette armée désespérée.
Il y a une déshumanisation de l'armée avec la métaphore de l'animal "maintenant troupeau"qui désigne les soldats comme n'étant plus que du bétail (V8) "aux voix des vautours chauves"(V46), ils sont évoqués soit par catégories militaires au pluriel "escadrons", "clairons', "grenadiers", soit par des termes généraux "groupe morne", "grande armée".
Nous avons ici le tableau d'une armée qui souffre et qui est abandonné de tous, ce sont des victimes de la démesure de Napoléon vouée à une mort certaine En effet le mélange des hommes et de la neige forme un tableau en noir et blanc, symbole de la mort.
Ces trois oeuvres impliquent le lecteur et l'auteur directement dans la scène avec l'utilisation d'une focalisation interne. Les auteurs utilisent des références à des personnages historiques pour figurer leur courage et leur bravoure. C'est une caractéristique majeure de l'épopée qui donne aux textes une dimension fantastique et qui met en scène l'inégalité des forces entre hommes et éléments surnaturels.
Les caractéristiques épiques sont utilisées pour magnifier le courage et la dignité de ces héroïques soldats abandonnés à une mort certaine. Les auteurs établissent un contraste pathétique entre ces hommes courageux mais démunis et les éléments surnaturels qui les frappent.
Nous subissons une vision prophétique des événements de la guerre.
Les auteurs usent du pathétique, de l'émotion pour dénoncer les vraies victimes de ses actes politiques et de leurs conséquences : le peuple. Ici les soldats, héros de cette défaite épique sont déshumanisés, réduits au rang de bétail malgré leur courage et leur dignité. Impuissants face à la mort.
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