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Bonjour,
Lors de sa sortie, L'Avare n'eut que peu de succès car le sujet de même que le style d'écriture en prose n'ont pas convaincu le public. Molière la joua une dizaine de fois, puis l'autorisation de jouer Tartufe, jusqu'alors interdit, acheva d'enterrer cette œuvre. Le succès n'arriva qu'après la mort de Molière. On ne connaît pas le nombre exacte d'adaptations de l’œuvre, mais on en dénombrerait plus de cent, et certaines interprétées par les plus grands.
Même à l'heure actuelle, l'interprétation que l'on en fait varie du tout au tout, insistant sur la tyrannie du maître de maison ou au contraire tournant en dérision le pauvre avare. La pièce est elle comique ou tragique ? L'Avare est il à plaindre ou à moquer ? Toutes ces ambiguïtés que Molière a laissé planer sur son œuvre ont sans doute participé à son succès posthume.
L’avarice est considéré selon les traditions catholiques comme l’un des sept péchés capitaux .Molière veut combattre les vices en les mettant en scène ; dans cette pièce, la pingrerie et l’amour de l’argent qui aliènent d’Harpagon sont mis en avant. Les messages à travers le rire passent mieux et paraissent plus légers, mais si le spectateur rit trop il ne réceptionnera pas le message que le dramaturge essaie de faire passer au sérieux ; l’auteur doit donc faire attention .
Pour dénoncer ce vice et le faire ressortir Molière met en scène le personnage d’Harpagon, qui réagit de façon très excessive à la perte de sa fortune, c’est cet excès qui fait rire, Il est la caricature d’un bourgeois. Dans son esprit, le spectateur qui voit Harpagon et son argent (son "Cher ami") prend conscience du défaut de l'avare. Jusqu'à ce qu’il réalise qu'il est lui-même avare et donc décide de ne plus l'être. Molière veut dénoncer les vices des hommes par le rire et ainsi donc en faire prendre conscience au public.
Lors de sa sortie, L'Avare n'eut que peu de succès car le sujet de même que le style d'écriture en prose n'ont pas convaincu le public. Molière la joua une dizaine de fois, puis l'autorisation de jouer Tartufe, jusqu'alors interdit, acheva d'enterrer cette œuvre. Le succès n'arriva qu'après la mort de Molière. On ne connaît pas le nombre exacte d'adaptations de l’œuvre, mais on en dénombrerait plus de cent, et certaines interprétées par les plus grands.
Même à l'heure actuelle, l'interprétation que l'on en fait varie du tout au tout, insistant sur la tyrannie du maître de maison ou au contraire tournant en dérision le pauvre avare. La pièce est elle comique ou tragique ? L'Avare est il à plaindre ou à moquer ? Toutes ces ambiguïtés que Molière a laissé planer sur son œuvre ont sans doute participé à son succès posthume.
L’avarice est considéré selon les traditions catholiques comme l’un des sept péchés capitaux .Molière veut combattre les vices en les mettant en scène ; dans cette pièce, la pingrerie et l’amour de l’argent qui aliènent d’Harpagon sont mis en avant. Les messages à travers le rire passent mieux et paraissent plus légers, mais si le spectateur rit trop il ne réceptionnera pas le message que le dramaturge essaie de faire passer au sérieux ; l’auteur doit donc faire attention .
Pour dénoncer ce vice et le faire ressortir Molière met en scène le personnage d’Harpagon, qui réagit de façon très excessive à la perte de sa fortune, c’est cet excès qui fait rire, Il est la caricature d’un bourgeois. Dans son esprit, le spectateur qui voit Harpagon et son argent (son "Cher ami") prend conscience du défaut de l'avare. Jusqu'à ce qu’il réalise qu'il est lui-même avare et donc décide de ne plus l'être. Molière veut dénoncer les vices des hommes par le rire et ainsi donc en faire prendre conscience au public.
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