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Elle était jolie avec son petit air de ne pas y toucher, ses yeux rieurs, une grande douceur émanait de son visage. Oui, elle était jolie, vraiment jolie avec ses yeux couleur de violette. Mais quand on parlait d'elle dans le quartier, ce n'était pas comme ça qu'on la décrivait. Ce n'était pas ce qui la caractérisait le mieux, ce qu'on avait tous retenu, c'est qu'elle savait s'affirmer. Quand elle disait non, c'était non. Et là elle avait dit non. Elle allait bientôt lever la voix et rouler des gros yeux. Elle faisait même presque peur quand elle se mettait en colère, son visage semblait même changer de couleur. Je n'avais vu ça qu'une seule fois, chez la vieille du quartier, quand on avait sonné chez elle et qu'on s'était mis à courir en riant. Elle nous avait poursuivis en brandissant un cintre, et une seule s'était faite attraper. Elle avait pris plusieurs coups de cintre sur le visage, la vieille serrait son coup en même temps, ivre de rage, c'est ce qui est resté.
Après ça, elle aussi, quand elle se mettait en colère, vite, toujours un peu plus vite, tout la mettait en colère, ses yeux roulaient et on se demandait quel démon allait en sortir. Il valait mieux s'éloigner à ce moment-là, elle ne reconnaissait plus personne.
Elle avait dit non. On ne pouvait pas discuter ses choix, alors qu'elle était encore une si jeune fille. On ne pouvait rien lui expliquer, rien lui demander, plus rien exiger d'elle. Elle savait s'affirmer, disaient certains, mais elle semblait plutôt être prise au piège de la colère, une colère de défense, d'incompréhension, elle s'était mise à redouter les réactions des gens.
Elle avait dit non, je renonçais à la ramener chez nous à cet instant. Je décidai de m'asseoir et d'attendre.
Après ça, elle aussi, quand elle se mettait en colère, vite, toujours un peu plus vite, tout la mettait en colère, ses yeux roulaient et on se demandait quel démon allait en sortir. Il valait mieux s'éloigner à ce moment-là, elle ne reconnaissait plus personne.
Elle avait dit non. On ne pouvait pas discuter ses choix, alors qu'elle était encore une si jeune fille. On ne pouvait rien lui expliquer, rien lui demander, plus rien exiger d'elle. Elle savait s'affirmer, disaient certains, mais elle semblait plutôt être prise au piège de la colère, une colère de défense, d'incompréhension, elle s'était mise à redouter les réactions des gens.
Elle avait dit non, je renonçais à la ramener chez nous à cet instant. Je décidai de m'asseoir et d'attendre.
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