Répondre :
- L'héros doit obligatoirement mourrire et il le sait depuis le début, ils ne peuvent pas éviter leur destin
- L'héros est d'un rang élevé (Antigone de Jean Anouilh, l'héroine est de sang royal)
- Ils sont héroique, ils se combattent, ils doivent choisir entre des choses (Exemple, le dilemme cornélien choix entre l'honneur et l'amour)
- Au XIXème siècle l'écriture est soutenue (Ex : Alexandrin)
- L'héros est d'un rang élevé (Antigone de Jean Anouilh, l'héroine est de sang royal)
- Ils sont héroique, ils se combattent, ils doivent choisir entre des choses (Exemple, le dilemme cornélien choix entre l'honneur et l'amour)
- Au XIXème siècle l'écriture est soutenue (Ex : Alexandrin)
Bonjour,
La tragédie classique a une codification telle qu’une esthétique classique se référant aux conceptions esthétiques héritées de l'antiquité. Avec ces principes, Boileau dans son Art poétique (1674) et La Poétique d’Aristote, codifient le théâtre, soumis à la règle des trois unités et aux impératifs de vraisemblance et de bienséance. La règle des trois unités divisée en trois :
- L’unité d’action qui consiste à la représentation d’une seule action afin que le spectateur puisse concentrer toute son attention sur le point essentiel de la tragédie, c'est-à-dire la crise qui est au cœur de la pièce (éviter des intrigues secondaires ou les inclure mais en les liant d’une certaine manière à la principale). Par ailleurs, toutes les intrigues, principale et secondaires, doivent être exposées au début de la pièce et se dérouler jusqu'à son dénouement.
- L’unité de temps qui cherche à faire coïncider au maximum la durée de l'action avec celle de la représentation théâtrale (c'est-à-dire 24 heures au maximum). Toutefois, cette règle pose un débat puisqu’il y a des auteurs, comme Corneille, qui pensent qu'il est impossible de faire croire que toutes les actions qui composent l'intrigue d'une pièce tiennent en 24 heures, mais aussi il y a des auteurs qui pensent qu’il n'est pas crédible de faire tenir en deux ou trois heures de représentation une multitude d'événements et de retournements de situation qui s'étalent dans le temps.
- L’unité de lieu qui tente à la limitation de l’espace par une seule scène car il ne serait pas crédible de faire se dérouler l'action dans trop d'endroits différents. De plus, il peut y apparaître l’imposition d’un décor souvent propice aux rencontres (une place, un palais, une antichambre) et neutre.
À ces trois règles fondamentales, il convient d'ajouter l'unité de ton, qui constitue une autre dimension importante de l'esthétique classique, qui impose de maintenir le même niveau de langue dans toute la pièce et dans la bouche de tous les personnages, quelque soit leur rang, ainsi que les personnages ou héros de haut rang n’ayant pas de défauts majeurs. Par ailleurs, on trouve la règle de la vraisemblance, l’une des plus importantes et générales de la doctrine classique, laquelle consiste à montrer le caractère de vérité possible de quelque chose, la probabilité proche de la certitude et la conformité à la réalité, mais aussi la règle de la bienséance qui consiste à dire ou faire ce qu'il convient dans une société. Aussi il y a une langue classique qui a le souci de l'élégance et de l'équilibre avec des figures d'atténuation et l’utilisation d'alexandrins, souvent coupé à l'hémistiche, comme "le vers privilégié". Finalement, on peut dire que l’esthétique classique est caractérisée par l'idée de convenance ou de propriété esthétique et est codifiée par les auteurs antiques et du XVIIème siècle français en créant un mouvement littéraire.
La tragédie classique a une codification telle qu’une esthétique classique se référant aux conceptions esthétiques héritées de l'antiquité. Avec ces principes, Boileau dans son Art poétique (1674) et La Poétique d’Aristote, codifient le théâtre, soumis à la règle des trois unités et aux impératifs de vraisemblance et de bienséance. La règle des trois unités divisée en trois :
- L’unité d’action qui consiste à la représentation d’une seule action afin que le spectateur puisse concentrer toute son attention sur le point essentiel de la tragédie, c'est-à-dire la crise qui est au cœur de la pièce (éviter des intrigues secondaires ou les inclure mais en les liant d’une certaine manière à la principale). Par ailleurs, toutes les intrigues, principale et secondaires, doivent être exposées au début de la pièce et se dérouler jusqu'à son dénouement.
- L’unité de temps qui cherche à faire coïncider au maximum la durée de l'action avec celle de la représentation théâtrale (c'est-à-dire 24 heures au maximum). Toutefois, cette règle pose un débat puisqu’il y a des auteurs, comme Corneille, qui pensent qu'il est impossible de faire croire que toutes les actions qui composent l'intrigue d'une pièce tiennent en 24 heures, mais aussi il y a des auteurs qui pensent qu’il n'est pas crédible de faire tenir en deux ou trois heures de représentation une multitude d'événements et de retournements de situation qui s'étalent dans le temps.
- L’unité de lieu qui tente à la limitation de l’espace par une seule scène car il ne serait pas crédible de faire se dérouler l'action dans trop d'endroits différents. De plus, il peut y apparaître l’imposition d’un décor souvent propice aux rencontres (une place, un palais, une antichambre) et neutre.
À ces trois règles fondamentales, il convient d'ajouter l'unité de ton, qui constitue une autre dimension importante de l'esthétique classique, qui impose de maintenir le même niveau de langue dans toute la pièce et dans la bouche de tous les personnages, quelque soit leur rang, ainsi que les personnages ou héros de haut rang n’ayant pas de défauts majeurs. Par ailleurs, on trouve la règle de la vraisemblance, l’une des plus importantes et générales de la doctrine classique, laquelle consiste à montrer le caractère de vérité possible de quelque chose, la probabilité proche de la certitude et la conformité à la réalité, mais aussi la règle de la bienséance qui consiste à dire ou faire ce qu'il convient dans une société. Aussi il y a une langue classique qui a le souci de l'élégance et de l'équilibre avec des figures d'atténuation et l’utilisation d'alexandrins, souvent coupé à l'hémistiche, comme "le vers privilégié". Finalement, on peut dire que l’esthétique classique est caractérisée par l'idée de convenance ou de propriété esthétique et est codifiée par les auteurs antiques et du XVIIème siècle français en créant un mouvement littéraire.
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