Jean Lurçat (1892/1966)
Peintre et créateur de cartons pour les
tapisseries, étude à l’Ecole de
Nancy, Imprégné de la culture judéo chrétienne
Dimension du tableau : 440x990 cm
Première tapisserie du « Chant du monde » (1957/1966)
Signification
- Danger nucléaire incarné par l’aigle qui déploie ses ailes au dessus de la terre
- Cercle en dessous de cet aigle qui symbolise les grandes capitales de notre planète ( je vois la tour Eiffel, pyramide du Caire, pagode de pékin, temples antiques, clochers de Moscou). Une bombe s’abat sur ces symboles de capitales.
- Sous la terre : matérialisation de l’idée par l’auteur que le monde vit sur un volcan (il est en éruption)
- On voit aussi l’inscription Hiroshima
- Un homme sur un bateau qui semble s’éloigner avec à bord des animaux d’espèce différente
- (référence à la Bible : l’arche de Noé)
- Trois animaux que l’on peut distinguer : un coq, une chouette et un chien qui sont des symboles respectifs de l’espoir, la sagesse et la loyauté. Une petite lueur d’espoir ?
- Symbole de renaissance :; cep de vigne à l’avant du bateau
La fiction dénonce la réalité dans le sens où la violence des armes nucléaires est dénoncée par l’aigle et l’espoir est symbolisé par le bateau et le cep de vigne (une renaissance certaine malgré la bêtise humaine. L’homme se rendra compte un jour de ses actes destructeurs.)
