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Bonjour,
"Comment les choix de la mise en scène manipulent le spectateur" (lien cinéma-littérature)
La manipulation et la mise en scène ont une dimension collective depuis l'Antiquité. Il s'agit de réfléchir sur les relations entre la mise en scène et le groupe.
Aujourd'hui, le principale vecteur de communication est la télévision, c'est un mass média qui a la capacité d'atteindre et d'influencer une audience à l'échelle de la planète, elle catalyse les émotions directement dans les foyers. La dynamique de groupe liée au fait de recevoir une parole collectivement peut créer une communauté mais cela comporte des risques de manipulation, si le récepteur n'a pas les connaissances suffisantes ou l'esprit assez critique ou tout simplement si il est emporté par un contexte qui suspend la réflexion.
Alors qu'elle était d'abord basée sur le principe de paléo-télévision, selon Umberto Eco, c'est-à-dire qu'elle avait pour but d'informer, d'instruire de divertir.
Elle a peu à peu évolué dans les années 80, avec l’apparition des chaines de télévision privées, qui ont pour objectif le maniement des masses car elles ont une perspective orientée business, notamment avec l'émergence de la publicité qui a permis de renforcer la domination de la société de consumérisme.
Prenons un exemple qui a crée la polémique, selon l'ancien PDG de TF1, Patrick Le Lay, la télévision doit divertir et détendre le téléspectateur pour mieux le préparer entre deux messages. "Ils vendent à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible". On peut faire le rapprochement entre Patrick Le lay et Octave Mouret, le directeur de TF1 serait le Octave Mouret contemporain, leur but est similaire, pousser la consommation à son plus haut degrés par tous les moyens de manipulations possibles, on met le consommateur dans un état de bien-être superficiel. Bien évidemment ce n'est pas le cas de toute les chaines de télévision, prenons une chaîne comme Arte qui est une chaîne publique généraliste à vocation culturelle, elle a pour mission de favoriser la compréhension du monde, et elle ne diffuse aucune publicité, seul le sponsoring est autorisé.
Dans la continuité de la manipulation télévisée, on retrouve la diffusion de journaux télévisés, mais les informations transmises sont loin d'être toujours objectives malgré le pacte d’impartialité signé avec la conscience des journalistes, nous retrouvons des informations différentes selon les affiliations politiques des chaînes télévisés.
Les médias quels qu'ils soient, participent aux fondements de la vie sociale qui ont toujours été basé sur des croyances, des rituels pour permettre l'orchestration de la vie en groupe. Forcement, derrière cette orchestration, il faut des membres, ceux que l'on appelle l'élite, cette élite permet la mise en scène de la société et elle participe donc à son évolution, à ses tendances.
La mise en scène et la manipulation sont donc deux éléments essentiels dans l'orchestration de la vie d'un individu ainsi que dans l'orchestration de la société. Elle permet à l'homme son épanouissement, mais elles peut aussi conduire à sa perte, l'histoire du 20ème siècle nous le prouve à maintes reprises (Guerres mondiales, Guerre Froide).
"Comment les choix de la mise en scène manipulent le spectateur" (lien cinéma-littérature)
La manipulation et la mise en scène ont une dimension collective depuis l'Antiquité. Il s'agit de réfléchir sur les relations entre la mise en scène et le groupe.
Aujourd'hui, le principale vecteur de communication est la télévision, c'est un mass média qui a la capacité d'atteindre et d'influencer une audience à l'échelle de la planète, elle catalyse les émotions directement dans les foyers. La dynamique de groupe liée au fait de recevoir une parole collectivement peut créer une communauté mais cela comporte des risques de manipulation, si le récepteur n'a pas les connaissances suffisantes ou l'esprit assez critique ou tout simplement si il est emporté par un contexte qui suspend la réflexion.
Alors qu'elle était d'abord basée sur le principe de paléo-télévision, selon Umberto Eco, c'est-à-dire qu'elle avait pour but d'informer, d'instruire de divertir.
Elle a peu à peu évolué dans les années 80, avec l’apparition des chaines de télévision privées, qui ont pour objectif le maniement des masses car elles ont une perspective orientée business, notamment avec l'émergence de la publicité qui a permis de renforcer la domination de la société de consumérisme.
Prenons un exemple qui a crée la polémique, selon l'ancien PDG de TF1, Patrick Le Lay, la télévision doit divertir et détendre le téléspectateur pour mieux le préparer entre deux messages. "Ils vendent à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible". On peut faire le rapprochement entre Patrick Le lay et Octave Mouret, le directeur de TF1 serait le Octave Mouret contemporain, leur but est similaire, pousser la consommation à son plus haut degrés par tous les moyens de manipulations possibles, on met le consommateur dans un état de bien-être superficiel. Bien évidemment ce n'est pas le cas de toute les chaines de télévision, prenons une chaîne comme Arte qui est une chaîne publique généraliste à vocation culturelle, elle a pour mission de favoriser la compréhension du monde, et elle ne diffuse aucune publicité, seul le sponsoring est autorisé.
Dans la continuité de la manipulation télévisée, on retrouve la diffusion de journaux télévisés, mais les informations transmises sont loin d'être toujours objectives malgré le pacte d’impartialité signé avec la conscience des journalistes, nous retrouvons des informations différentes selon les affiliations politiques des chaînes télévisés.
Les médias quels qu'ils soient, participent aux fondements de la vie sociale qui ont toujours été basé sur des croyances, des rituels pour permettre l'orchestration de la vie en groupe. Forcement, derrière cette orchestration, il faut des membres, ceux que l'on appelle l'élite, cette élite permet la mise en scène de la société et elle participe donc à son évolution, à ses tendances.
La mise en scène et la manipulation sont donc deux éléments essentiels dans l'orchestration de la vie d'un individu ainsi que dans l'orchestration de la société. Elle permet à l'homme son épanouissement, mais elles peut aussi conduire à sa perte, l'histoire du 20ème siècle nous le prouve à maintes reprises (Guerres mondiales, Guerre Froide).
Pour manipuler le spectateur, concrètement, voici les techniques utilisées :
- le choix du cadrage (plongée, contre-plongée, plan américain, gros plan, etc...)
- le choix de la composition de l'image (généralement composée en tiers horizontaux ou verticaux, deux tiers pour le sujet principal, un tiers pour le reste ; au cinéma et à la télévision, ce découpage est omniprésent, sauf aux infos où le présentateur est centré, justement pour qu'on sache au premier coup d'œil qu'on n'est pas dans la fiction, et que c'est du sérieux)
- le choix des formes : les courbes semblent douces, alors que les angles sont agressifs - voir les affiches des films Les Dents de la mer, composées en triangle pour mettre mal à l'aise.
- les couleurs : vives, chaudes et gaies, elles sont réservées aux films comiques ou romantiques, sombres, froides et lugubres, elles annoncent des thrillers, des films fantastiques ou d'horreur. On peut aussi jouer sur leurs connotations.
- la musique et les bruitages. Ils peuvent être comiques ou au contraire terrifiants (ex : scène du meurtre sous la douche de Psychose, d'Alfred Hitchcock).
- le montage. Un film d'horreur, par exemple, peut faire sursauter, mais sera moins terrifiant qu'un film fantastique où on laisse l'imagination du spectateur en roue libre, en suggérant plutôt qu'en montrant tout. Et l'effet est pire encore.
- bien évidemment, les maquillages et les divers effets spéciaux pour tromper le spectateur, de même que les décors en trompe-l'œil ou rajoutés numériquement.
Télévision et cinéma combinent tous ces effets, de façon à provoquer, à l'instant T, la réaction voulue (rire, émotion, larme, etc...). Bien qu'on sache intellectuellement que c'est de la fiction, ces effets combinés au jeu des acteurs parviennent quand même à leur but ! Mais si la "sauce" ne prend pas, si le spectateur voit les ficelles à chaque scène, s'il n'est pas convaincu... alors il se souvient que c'est un film et le traite de navet, justement parce que la magie n'a pas fonctionné.
Donc la manipulation n'est pas si simple, surtout si un film est destiné à une carrière internationale, alors que selon les cultures, on ne rit pas des mêmes choses, on n'a pas peur des mêmes choses, etc...
- le choix du cadrage (plongée, contre-plongée, plan américain, gros plan, etc...)
- le choix de la composition de l'image (généralement composée en tiers horizontaux ou verticaux, deux tiers pour le sujet principal, un tiers pour le reste ; au cinéma et à la télévision, ce découpage est omniprésent, sauf aux infos où le présentateur est centré, justement pour qu'on sache au premier coup d'œil qu'on n'est pas dans la fiction, et que c'est du sérieux)
- le choix des formes : les courbes semblent douces, alors que les angles sont agressifs - voir les affiches des films Les Dents de la mer, composées en triangle pour mettre mal à l'aise.
- les couleurs : vives, chaudes et gaies, elles sont réservées aux films comiques ou romantiques, sombres, froides et lugubres, elles annoncent des thrillers, des films fantastiques ou d'horreur. On peut aussi jouer sur leurs connotations.
- la musique et les bruitages. Ils peuvent être comiques ou au contraire terrifiants (ex : scène du meurtre sous la douche de Psychose, d'Alfred Hitchcock).
- le montage. Un film d'horreur, par exemple, peut faire sursauter, mais sera moins terrifiant qu'un film fantastique où on laisse l'imagination du spectateur en roue libre, en suggérant plutôt qu'en montrant tout. Et l'effet est pire encore.
- bien évidemment, les maquillages et les divers effets spéciaux pour tromper le spectateur, de même que les décors en trompe-l'œil ou rajoutés numériquement.
Télévision et cinéma combinent tous ces effets, de façon à provoquer, à l'instant T, la réaction voulue (rire, émotion, larme, etc...). Bien qu'on sache intellectuellement que c'est de la fiction, ces effets combinés au jeu des acteurs parviennent quand même à leur but ! Mais si la "sauce" ne prend pas, si le spectateur voit les ficelles à chaque scène, s'il n'est pas convaincu... alors il se souvient que c'est un film et le traite de navet, justement parce que la magie n'a pas fonctionné.
Donc la manipulation n'est pas si simple, surtout si un film est destiné à une carrière internationale, alors que selon les cultures, on ne rit pas des mêmes choses, on n'a pas peur des mêmes choses, etc...
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