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svp aidez moi recherche sur les musiques de pub ou la place de l'artiste dans la societe de consommation

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La pochette de l’album est une mĂ©taphore du propos : une femme nue dans un caddie ; tout s’achète et tout se jette, mĂŞme l’amour. La pochette a fait scandale et l’affiche fut interdite. Le ton est celui de la rĂ©volte contestataire, les vĂ©ritĂ©s justes et assommantesdĂ©noncent la mondialisation. Musique rock, rythme entraĂ®nant, Â« Faut Â» faire ce que la sociĂ©tĂ© nous commande…Damien Saez Ă©crit « J’accuse« .

« Faut dĂ©penser les p’tits sous
Faut du réseau pour les enfants
Faut ressembler Ă  des guignols
Faut que tu passes à la télé
Pour rentrer dans les farandoles de ceux qui ont le blĂ© Â»

Chacun est acteur malgré lui de la grande farce tragique…

« J’me ballade dans les grandes surfaces
J’ai pas assez mais faut payer
Je cours au grĂ© des accessoires et des conneries illimitĂ©es Â»

De conclure : « Oh l’homme ne descend pas du singe il descend plutĂ´t du mouton Â».

Les paroles de cette chanson et de celles qui suivent sont tĂ©lĂ©chargeables sur le site du collège Camille Claudel de l’AcadĂ©mie de Nancy.

En 2001, Jean-Jacques Goldman Ă©crit « Les choses Â», ces produits de consommation dont nous sommes dĂ©pendants.

« Si j’avais si j’avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n’existe pas
Les regards glissent sur moi
J’envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n’ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchĂ©s mes temples Ă  moi Â»

Sur RTL, Jean-Jacques Goldman explique ainsi sa chanson : « Les choses Â», c’est un portrait. Tous ces gamins qui pensent que s’ils n’ont pas un survĂŞtement de telle marque, s’ils n’ont pas une montre de telle marque, une casquette de telle marque, ils n’existent pas. S’ils ne sont pas habillĂ©s comme ça, ils ne vont pas plaire aux filles, s’ils ne sont pas dans une grosse voiture, ils ne valent rien. Je trouve ça super triste. C’est comme s’ils Ă©taient des porte-manteaux. Comme si on ne les jugeait que par rapport aux choses et plus par rapport Ă  ce qu’ils valent.En 2010, Damien Saez Ă©crit « J’accuse«

La chanson dénonce le vide de la société de consommation.

« Il faut voir comme on nous parle Â», comment on nous fait croire  « Que le bonheur c’est d’avoir Â»  « D’avoir les quantitĂ©s d’choses
Qui donnent envie d’autre chose Â».

En 1956, les produits manufacturĂ©s de masse commencent Ă  peine Ă  apparaĂ®tre que Boris Vian critique la sociĂ©tĂ© de consommation dans Â« La complainte du progrès Â».

Il raconte une histoire d’amour où le Dom Juan propose tout un tas de produits de consommation pour acheter le coeur de sa belle ; cet achat, comme les autres, est un produit éphémère et qui sera vite remplacé, jusqu’à la prochaine fois…


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