Pose-toi tout d'abord la question de la culture. Pourrait-elle être une extension des éducations et cultures reçues, celle de maman, celle de papa, celle de l'école, celles des copains et des copines (elles sont effectivement toutes différentes peu ou prou).
Puis souviens-toi des restrictions que l'on t'a données lorsque tu étais enfant - ex.: Ne pas pas au-delà de tel endroit, car c'est dangereux - les voitures / les gens que tu ne connais pas, etc.
Ces restrictions sont utiles, car l'enfant que tu étais n'était que très peu autonome. En grandissant, les dangers sont autres, ailleurs et toujours plus loin. Entre temps nos connaissances se sont également élargies. Et ce que nous avons appris à connaître nous permet d'accéder à de nouvelles connaissances, de nouvelles rencontres, de nouvelles cultures : je me suis petit à petit forgé les armes qui me permettent de découvrir et apprendre à connaître de nouveaux horizons. Vais-je pour autant me sentir en danger ? Où vais-je pouvoir mieux comprendre ces altérités et m'enrichir culturellement ? En quoi mon mode de vie en sera-t-il modifié ? Ne serait-ce pas le gain d'une ouverture plus vaste sur le monde. Ou bien est-ce que je préfère rester schlérosé / paralysé / enfermé dans mon petit monde actuel ?
Au travers de ce questionnement, tu peux construire ton propre texte avec tes propres expériences
Je te cite celle que j'ai faite lors d'un voyage en Inde à Amedabad alors que je voyageais seule : cette grande ville où a vécu le Mahatma Ghandi est partagée en deux par un fleuve le Sabarmati. Le premier jour je me trouvais à l'est dans un quartier de petits artisans très chaleureux, avec qui je parlais en anglais et à qui j'annonçais vouloir me rendre sur l'autre rive pour visiter entre autre l'université de Louis Kahn, architecte mondialement connu. Il me fut alors répondu : Madame, faites attention, c'est dangereux là-bas, les gens ne sont pas bons, ils sont très pauvres, ils vivent dans des bidons-villes. Le lendemain comme prévu, je me rendis à l'ouest du fleuve et fis de nouvelles connaissances. En fin de journée, je fus invitée dans une villa construite par "Le Corbusier" autre architecte mondialement connu, puis rencontrai des habitants des bas-quartiers tout aussi accueillant et chaleureux qui me conseillèrent de ne pas me rendre de l'autre côté du fleuve, car les habitants n'y avaient pas bonne réputation.
Que devais-je en conclure ?
