I/ Le physique
Cet homme Ă©tait impressionnant de par sa taille qui dĂ©passait bien les deux mĂštre. Sa peau Ă©tait noire comme l'Ă©bĂšne et brillante comme de la soie. Ses yeux Ă©taient comme posĂ©s ici par erreur, blancs comme la neige, presque translucides, perçant, qui nous dĂ©shabillait d'un seul regard. Son nez, assez fin, laissaient entrevoir deux narines, qui ne se dilataient que rarement, lorsqu'il prenait de grandes inspirations. Sa bouche quand Ă elle, semblait ĂȘtre un vaste trou bĂ©ant, telle une grotte au milieu des falaises rocheuses de ses dents immaculĂ©es. Il avaient des oreilles rappelant la fleur qui s'ouvre Ă la rosĂ©e, mais avait cependant une ouĂŻe des plus fines, et entendait aisĂ©ment des conversations qui paraĂźtraient lointaine Ă tout autre. Sa chevelure, vaste Ă©tendue de souffre noir, s'Ă©tendait de part et d'autres de son crĂąne, jusque sur ses hanches, finement peignĂ©s.
Il semblait fin comme un oiseau, mais son buste était développé. Ses abdominaux et pectoraux transpiraient le travail fourni pour atteindre cet état de développement relativement avancé, qui ferait pùlir tout homme ne travaillant pas un minimum son physique. Ses bras étaient étrangement larges et sculptés par l'effort. Ses jambes avaient pour elles une finesse impressionnante qui détonnait avec la carrure du haut de son corps. Elles ressemblaient à de fines allumettes, et semblaient ne servir qu'à déplacer le reste de ce corps, ce qui était déjà beaucoup.
Pieds nus, il ne portait pour vĂȘtements qu'un dĂ©bardeur blanc, trempĂ© des sueurs de sa course, laissant apparaĂźtre de multiples cicatrices qui semblaient lui barrer le torse, et un jean usĂ© jusqu'Ă la corde et mĂȘme dĂ©chirĂ© par endroits.
I/ Les psychique
L'Amour, il ne l'a connu qu'une fois et ce fut pour lui la plus belle expĂ©rience de sa vie. Il a ressentit tout un tel panel d'Ă©motions dans le mĂȘme temps lui nouant l'estomac, lui donnant des sueurs froides au moindre retard, il n'Ă©chappa Ă rien, mais fĂ»t Ă jamais blessĂ© et ne connait dĂ©sormais plus rien de ce sentiment qu'on dit le plus proche de la Haine. En effet la Haine paraissait ĂȘtre Ă prĂ©sent le moteur de tout son ĂȘtre. On ne peut le dĂ©crire sans parler de cette expression fĂ©roce qu'il semblait infliger Ă chaque personne dont qui croisait son regard. AxĂ© sur la luxure, il ne pouvait s'empĂȘcher de jeter un regard pervers Ă chaque jeune femme qu'il croisait, ainsi qu'un sourire carnassier aux jeunes couples, qui Ă©taient pour le moins effrayĂ©s par le regard si perçant de ce gĂ©ant. C'Ă©tait un solitaire, un homme dĂ©sabusĂ© de tout, qui ne voit plus le monde qu'au travers de ses yeux emplis par le dĂ©sir de vengeance. Il ne croit en rien d'autre que la loi du plus fort et pour lui aucun dieu ni aucun dĂ©mon ne peut mieux dĂ©truire l'Homme que l'Homme lui-mĂȘme, et c'est ce Ă quoi il aspirait Ă prĂ©sent : Ă©radiquer l'espĂšce humaine, celle qui l'a tant faite souffrir et l'a manipulĂ© sans aucun mĂ©nagement.
Voilà c'est parti loin mais j'espÚre que ça t'aura aidé !
