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Bonjour pouvez vous s'il vous plaît me dire qu'elles sont les atouts et les faiblesses du Cantal? Je ne trouve pas depuis toute à l'heure je dois rendre un travaille demain et je bloque sur là questions merci ce qui m'aideront.

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Les lecteurs ont largement commenté les quinze points forts et quinze faiblesses du Cantal, détaillés dans nos éditions des jeudi 22 (lire "15 raisons d'être fier du Cantal") et vendredi 23 janvier (lire "Les 15 faiblesses du Cantal"). Voici une sélection et des extraits de leurs réactions.

Accueil. « J'ai quitté le nord de la France pour m'installer dans un petit village, à 40 km d'Aurillac. Après deux ans, ma seule envie est de repartir. Pourquoi ? Dès mon arrivée, ce ne fut que dénigrement et attaques verbales : "Vous ne serez jamais accepté mais toléré". Car ici, quelqu'un qui n'est pas du Cantal est un étranger. Bref, un accueil déplorable et lamentable. » 
( Jean-Pierre B.)

Repli sur soi. « Cette discrétion prônée par nombre d'élus ruraux qui préfèrent laisser les réussites de leur commune dans l'ombre pour "ne pas être jalousés par les communes voisines", a souvent pour corollaire la baisse démographique. Le développement des petites communes rurales passe par l'accueil de nouveaux habitants […] Ces nouvelles populations, nécessaires au maintien de l'école, ne sont pas toujours bien accueillies, car on préfère rester entre soi. Ce repli sur soi amène des réflexions entendues à l'issue de certains scrutins : "La gauche progresse dans la commune, c'est le fait de toutes ces nouvelles populations" ! […] La communication, dans les médias ou à l'interne avec des réunions publiques, fait peur. Cela fait le jeu de certains petits "seigneurs locaux" qui maintiennent un fonctionnement féodal […] Le clientélisme auprès des communes rurales de certains élus a beaucoup nui au département. » 
(Christiane Missègue, ancien maire de Valuéjols).

Travaux utiles. « Les travaux concernant les déviations de Polminhac et Vic ne feraient gagner que quelques minutes pour se rendre à Clermont-Ferrand, dites-vous. Avez-vous envisagé les nuisances tant sonores qu'au niveau sécurité pour les habitants de ces villages ? Connaissez-vous les difficultés que supportent les riverains qui laissent leur voiture bien garée le long des trottoirs ? Les camionneurs, qui ont des difficultés de croisement le long de ces routes, abîment les carrosseries ou montent sur les trottoirs qui sont censés être réservés aux piétons… Oui, les travaux seraient utiles. Il ne s'agit pas seulement de gagner quelques minutes mais de repenser à ces travaux d'utilité publique pour le bien-être de tous ceux qui paient leurs impôts et pas seulement les automobilistes ! » 
(André M.)

Enclavement. « Votre constat est navrant, affligeant, mais hélas tellement la réalité. La seule planche de salut pour notre département passe par le désenclavement. Nous avons un besoin impératif de terminer les accès, que ce soit en direction de Bordeaux (Aurillac\Tulle\Brive) ou en direction de Toulouse via Figeac à l'ouest. La moindre des choses serait déjà de terminer l'axe Aurillac\Clermont-Ferrand commencé il y a des temps immémoriaux et qui n'a jamais été achevé à ce jour. Et que dire d'un réseau ferré à l'agonie qui ne transporte plus qu'éventuellement quelques passagers et plus jamais de fret ; ou d'une liaison aérienne, non ouverte au porte-monnaie de Monsieur tout le monde ? » 
(Bernard D.)

« Habitant à Aurillac, il faut en moyenne plus d'une heure pour rejoindre une des deux autoroutes. Ceci ne favorise pas les échanges et, si on peine à sortir du Cantal, personne n'a non plus envie d'y aller. »
(Stéphanie C.)

Fromage et entre soi. « Les principales faiblesses résultent, vous l'avez dit, de l'entre-soi surtout pratiqué par nos conseillers généraux. Pour le fromage, je l'ai vu, en dehors du département, au prix du roquefort alors que rien ne justifie cette dérive et surtout pas son goût et la régularité de sa qualité. » 
(Daniel M.)

Ligne aérienne. « Le développement de l'utilisation de l'espace aérien nuit fortement au calme […] Il faut vendre le département du Cantal à travers le tourisme en insistant sur ses atouts… mais son enclavement n'est-il pas un handicap insurmontable ? » 
(Christian R.)

Culture et biodiversité. « Outre les grands festivals, il me paraît important de citer les nombreuses initiatives qui partent du terrain : les salons du livre de Ruynes et Laroquebrou, le succès des auteurs cantaliens publiés par de grands éditeurs parisiens (Marie-Hélène Lafon, Antonin Malroux et Sylvie Baron), la réussite des éditions de La Flandonnière, les artistes peintres reconnus (Lacalmontie, Berthou…), les musées de qualité… S'agissant de la biodiversité, le département est largement préservé (sites protégés et classement Natura 2000). » 
(Jean-Pierre B.)

Golf. « Parmi les atouts du Cantal, on peut signaler les quatre golfs, dont deux de 18 trous, soit autant que le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. Le Cantal peut être une destination très attractive pour les pratiquants de ce sport. » 
(Alain F.)

Endettement. « Le Cantal est l'un des départements les plus endettés de France. » 
(Marcel R.)

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