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Bonjour mes difficultés est

1. Rédiger un récit fantastique d'une page.

2. Présenter un cadre spatiotemporel réaliste.

3. Décrire l'élément fantastique

4. Employer à bon escient l'imparfait de l'indicatif et le passé simple.

5. Conjuguer correctement l'imparfait de l'indicatif.

6. Conjuguer correctement le passé simple.

7. Utiliser le vocabulaire des manifestations physique de la peur.

8. Accorder le verbe à son sujet.

9. Accorder le groupe nominal

Voila mes difficultés Merci beaucoup et 20 lignes s'il vous plait


Répondre :

Bonsoir, 

Le schéma narratif d'un "récit fantastique" pourrait être construit en 5 étapes :

Situation initiale : Les personnages sont présentés. On donne des informations sur ces personnages et sur ce qu'ils font au moment où commence le récit, je te suggère la visite d'un château avec tes parents pendant les vacances, ou alors d'un musée avec tes cousins et leurs parents, ou d'un autre site très ancien que ta grand-mère te fait découvrir ainsi que les légendes liées à l'endroit, au choix...
Pour cette partie tu utilises le temps imparfait de l'indicatif.

L'élément perturbateur : Un événement vient perturber le bon déroulement de cette visite : il arrive quelque chose ... un problème imprévu se présente aux personnages qui vont devoir changer leurs projets, et peut-être prendre une décision importante qui va changer le cours de l'histoire. Ce pourrait une ombre furtive qui traverse ton champ de vision, un bruit étrange, une odeur subtile mais attirante...
Dès que l'élément perturbateur apparaît tu utilises le passé simple en commençant par un mot de transition comme par exemple "Soudain" ou "brusquement" ou encore "Tout à coup"...


Les péripéties : Ce sont tous les événements, les aventures provoquées par l’élément perturbateur. Si tu choisis l'ombre furtive, tu décides de la suivre, elle t'entraîne dans les caves du château et là tu découvres des scènes qui glacent le sang, des personnes enchaînées dans des cages qui gémissent, elles sont maigres et effrayantes, elles ont de longues dents comme des loups, menaçantes, affamées... Il pourrait y avoir aussi des animaux très effrayants qui n'existent pas dans la réalité, ces bêtes sont de nature irréelles par exemple elles parlent un langage bizarre entre elles ce pourrait être un cheval avec une tête de tigre qui n'a qu'un énorme oeil comme les cyclopes qui provoque la terreur des personnages, une brebis avec une tête de crocodile, etc...
ou bien si tu choisis l'odeur dans le musée, tu décides de te laisser guider par elle et tu tombes alors dans un trou sombre qui conduit les personnages dans une sorte de labyrinthe très lumineux où il se passe des choses effrayantes que tu inventes comme des elfes qui mangent des serpents vivants, les personnages ont peur des serpents, les elfes se baignent dans l'acide, dès que quelque chose tombe dans le liquide fumant, cette chose disparaît, les personnages doivent marcher sans se faire remarquer sans bruit tout en ayant une peur panique, ils se déplacent en marchant sur une planche en hauteur très étroite et très glissante, ils ont la trouille de tomber dans le bain des elfes et de disparaître, il faut que ce soit inhabituel, inattendu, fantastique, épouvantable, effrayant.... 

L’élément de résolution : après toutes les aventures vécues il faut bien se sortir de cette situation donc le ou les personnages doivent trouver une solution au problème. Celui-ci est résolu. C’est la fin des ennuis.
Ce pourrait être une trappe cachée qui conduit vers l'extérieur, ce pourrait être un animal étrange qui est finalement gentil qui montre une issue cachée, ou une porte dissimulée qui cache un escalier et qui permet de retrouver ton chemin, une corde qui pend du plafond des elfes et que les personnages attrapent pour se sortir de là...

La situation finale : C’est la fin de l’histoire. Les personnages retrouvent la vie calme et continuent le cours de leur vie dans leur famille, ou bien tu peux aussi imaginer que ce soir là tu racontes à ta famille tes impressions suite cette aventure, ou bien le lendemain à tes amis qui ne veulent pas de croire, ou bien qui t'admirent pour ton courage, ou bien tu ne dis rien du tout et garde ce secret pour le confier à ton journal intime.

Penser à passer une ligne entre chaque étape.

Exemple de rédaction possible pour la situation finale (conclusion)

Ce soir-là je fus très silencieuse pendant le repas, ma grand-mère crut sans doute que c'était la fatigue d'une journée bien remplie et fertile en émotions. Dès que j'eus terminé de manger, je l'embrassai, puis montai dans ma chambre, pressée de retrouver mon journal intime afin de lui confier ce cauchemar épouvantable qui se passa le 31 juillet 2016 (date de ton choix). Epuisée, je m'endormis comme une masse et ne fit aucun rêve cette nuit là.

J'espère t'avoir aidé !