Répondre :
(Poucet dort).
UN FRÈRE. - Poucet, Poucet, réveille-toi !
POUCET. - Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
UN FRÈRE. - Nous sommes perdus dans la forêt. Nos parents ne sont plus là. Qu'est-ce qu'on doit faire ?
POUCET. - Ne vous inquiétez pas, on va rentrer comme la dernière fois.
UN FRÈRE. - Tu as encore semé des petits cailloux blancs ?
POUCET. - Non, je n'ai pas pu sortir la nuit dernière, la porte était fermée à clef. Mais j'ai semé des petits bouts de pain sur le chemin.
UN FRÈRE. - Je ne vois de bouts de pain nulle part, Poucet.
POUCET, regardant autour de lui. - Tu as raison, tous les oiseaux du ciel ont dû les manger.
UN FRÈRE. - Qu'est-ce qu'on va faire ? On va mourir de faim ou...
POUCET. - Tais-toi ! Je vais grimper à un arbre et voir si je ne distingue pas une lumière au loin. (Il grimpe à l'arbre). Je vois une lumière, par là. (Il descend). Venez, suivez-moi.
(Ils se dirigent tous vers la droite de l'écranet arrivent à une maison).
POUCET, à ses frères. - Vous voyez, nous venons de trouver une maison. Nous allons demander un abri pour la nuit.
UN FRÈRE. - Mais... mais tu n'y penses pas...
UN AUTRE FRÈRE. - Tu ne te rends pas compte : nous sommes chez des étrangers, des inconnus.
POUCET. - Bien sûr que je le sais. Seulement, nous n'avons pas le choix. Il faut nous abriter pour la nuit.
(Il frappe à la porte).
ACTE II
CHEZ L'OGRE
PERSONNAGES :
POUCET ET SES FRERES
L'OGRESSE
L'OGRE
L'OGRESSE. - Entrez, entrez, mes petits... Ne restez pas dehors, voyons. Entrez, que je vous voie...
POUCET. - Merci, vous êtes bien aimable, madame.
L'OGRESSE, à part. - Voir autant de bonne viande, ça me rend folle. Si je me débrouille bien, je vais pouvoir tous les manger un par un. (Haut). Entrez, entrez, je vais vous faire à manger. Je suis sûre que vous mourez de faim.
POUCET. - Merci beaucoup, madame.
L'OGRESSE. - Mais... qu'est-ce que j'entends ? C'est mon mari qui revient... C'est un ogre... Vite, les enfants, cachez-vous. (Poucet et ses frères sortent de l'écran, côté maison de l'ogre).
L'OGRE, qui entre dans la maison. - Femme, donne-moi à boire et à manger. Tout de suite !
L'OGRESSE. - Tout de suite, mon chéri.
L'OGRE. - Mais... ça sent la chair fraîche...
L'OGRESSE. - C'est vrai, mon mari. Un bûcheron est passé cet après-midi.
L'OGRE. - Non, ça ne sent pas le bûcheron. L'odeur est beaucoup plus tendre... On dirait qu'il y en a plusieurs.
L'OGRESSE. - Oui... le bûcheron transportait un gros sac d'animaux qu'il avait attrapés...
L'OGRE. - Des animaux ? Mais qu'est-ce que tu me chantes là ? Je renifle plus de cinq odeurs des plus tendres, des odeurs d'enfants d'homme. (Il crie). SORTEZ ! QUE JE VOUS VOIE !
(Poucet et ses frères arrivent silencieusement devant l'ogre. L'ogresse sort).
POUCET, s'inclinant. - Vous nous avez appelés, Monseigneur ?
L'OGRE. - Oui, cher enfant. Je désire que vous partagiez mon repas et que vous profitiez de mon hospitalité pour cette nuit. La forêt n'est pas sûre en ce moment.
POUCET, s'inclinant encore. - Soyez-en remercié, Monseigneur.
(Ils mangent).
L'OGRE. - Je suis content, mes enfants, vous avez bien mangé. Allez vite vous coucher, maintenant. Je vous reconduirai chez vous demain matin.
POUCET, sortant avec ses frères. - Bonne nuit, Monseigneur, et encore merci.
L'OGRE, resté seul. - Femme, femme, apporte-moi mon grand couteau. J'ai de la viande à préparer demain matin : sept gros morceaux de viande bien tendre. Je vais me coucher.
(Il sort. Poucet et ses frères entrent).
UN FRÈRE. - Pourquoi on s'en va, Poucet ?
POUCET. - C'est évident, non ?
UN AUTRE FRÈRE. - On est bien ici. Dehors, il fait noir, il fait froid...
POUCET. - Et ici, il fait chaud parce qu'il y a un grand four dans lequel on va nous cuire pour nous manger. Sauvons-nous pendant que nous le pouvons encore.
UN FRÈRE. - Poucet, Poucet, réveille-toi !
POUCET. - Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
UN FRÈRE. - Nous sommes perdus dans la forêt. Nos parents ne sont plus là. Qu'est-ce qu'on doit faire ?
POUCET. - Ne vous inquiétez pas, on va rentrer comme la dernière fois.
UN FRÈRE. - Tu as encore semé des petits cailloux blancs ?
POUCET. - Non, je n'ai pas pu sortir la nuit dernière, la porte était fermée à clef. Mais j'ai semé des petits bouts de pain sur le chemin.
UN FRÈRE. - Je ne vois de bouts de pain nulle part, Poucet.
POUCET, regardant autour de lui. - Tu as raison, tous les oiseaux du ciel ont dû les manger.
UN FRÈRE. - Qu'est-ce qu'on va faire ? On va mourir de faim ou...
POUCET. - Tais-toi ! Je vais grimper à un arbre et voir si je ne distingue pas une lumière au loin. (Il grimpe à l'arbre). Je vois une lumière, par là. (Il descend). Venez, suivez-moi.
(Ils se dirigent tous vers la droite de l'écranet arrivent à une maison).
POUCET, à ses frères. - Vous voyez, nous venons de trouver une maison. Nous allons demander un abri pour la nuit.
UN FRÈRE. - Mais... mais tu n'y penses pas...
UN AUTRE FRÈRE. - Tu ne te rends pas compte : nous sommes chez des étrangers, des inconnus.
POUCET. - Bien sûr que je le sais. Seulement, nous n'avons pas le choix. Il faut nous abriter pour la nuit.
(Il frappe à la porte).
ACTE II
CHEZ L'OGRE
PERSONNAGES :
POUCET ET SES FRERES
L'OGRESSE
L'OGRE
L'OGRESSE. - Entrez, entrez, mes petits... Ne restez pas dehors, voyons. Entrez, que je vous voie...
POUCET. - Merci, vous êtes bien aimable, madame.
L'OGRESSE, à part. - Voir autant de bonne viande, ça me rend folle. Si je me débrouille bien, je vais pouvoir tous les manger un par un. (Haut). Entrez, entrez, je vais vous faire à manger. Je suis sûre que vous mourez de faim.
POUCET. - Merci beaucoup, madame.
L'OGRESSE. - Mais... qu'est-ce que j'entends ? C'est mon mari qui revient... C'est un ogre... Vite, les enfants, cachez-vous. (Poucet et ses frères sortent de l'écran, côté maison de l'ogre).
L'OGRE, qui entre dans la maison. - Femme, donne-moi à boire et à manger. Tout de suite !
L'OGRESSE. - Tout de suite, mon chéri.
L'OGRE. - Mais... ça sent la chair fraîche...
L'OGRESSE. - C'est vrai, mon mari. Un bûcheron est passé cet après-midi.
L'OGRE. - Non, ça ne sent pas le bûcheron. L'odeur est beaucoup plus tendre... On dirait qu'il y en a plusieurs.
L'OGRESSE. - Oui... le bûcheron transportait un gros sac d'animaux qu'il avait attrapés...
L'OGRE. - Des animaux ? Mais qu'est-ce que tu me chantes là ? Je renifle plus de cinq odeurs des plus tendres, des odeurs d'enfants d'homme. (Il crie). SORTEZ ! QUE JE VOUS VOIE !
(Poucet et ses frères arrivent silencieusement devant l'ogre. L'ogresse sort).
POUCET, s'inclinant. - Vous nous avez appelés, Monseigneur ?
L'OGRE. - Oui, cher enfant. Je désire que vous partagiez mon repas et que vous profitiez de mon hospitalité pour cette nuit. La forêt n'est pas sûre en ce moment.
POUCET, s'inclinant encore. - Soyez-en remercié, Monseigneur.
(Ils mangent).
L'OGRE. - Je suis content, mes enfants, vous avez bien mangé. Allez vite vous coucher, maintenant. Je vous reconduirai chez vous demain matin.
POUCET, sortant avec ses frères. - Bonne nuit, Monseigneur, et encore merci.
L'OGRE, resté seul. - Femme, femme, apporte-moi mon grand couteau. J'ai de la viande à préparer demain matin : sept gros morceaux de viande bien tendre. Je vais me coucher.
(Il sort. Poucet et ses frères entrent).
UN FRÈRE. - Pourquoi on s'en va, Poucet ?
POUCET. - C'est évident, non ?
UN AUTRE FRÈRE. - On est bien ici. Dehors, il fait noir, il fait froid...
POUCET. - Et ici, il fait chaud parce qu'il y a un grand four dans lequel on va nous cuire pour nous manger. Sauvons-nous pendant que nous le pouvons encore.
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