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Bonjour,
Qu'est-ce qu'un "carnet de voyage" ? C'est avant tout un genre littéraire.
Ecrit au jour le jour ou reconstitué à partir de souvenirs, de photos, croquis, prises de notes, le carnet de voyage est un récit inscrit dans une durée déterminée. Il propose au lecteur de lui faire découvrir les sensations, les impressions ressenties. Il raconte le pays, les coutumes, les paysages, les monuments, la nature, la vie du peuple, la cuisine locale…
Il se veut être une invitation au rêve et à l'évasion.
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Donc tu vois, ton début de devoir n'est pas approprié car un carnet de voyage est un "récit" et pas la présentation de l'auteur qui écrit ce carnet.
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Exemple de carnet de voyage :
DU 16 AU 19 JUILLET :
2000 km en voiture avec la chaleur qui augmente de plus en plus !
DU 20 AU 22 JUILLET :
La voiture et leurs passagers embarquent à Fuengirola en Espagne. Après plusieurs heures d'attente, on largue les amarres. Le navire longe les côtes espagnoles en direction du Maroc. Déjà on s'installe pour passer la nuit. Une brise légère nous caresse le visage. Nous traînons un peu sur le pont en profitant du moment. On entend juste le ronronnement des moteurs. Le repos de la nuit sera le bienvenu.
VENDREDI 23 JUILLET :
Levés aux aurores, après une toilette rapide on remballe nos affaires. Il faut déjà se préparer au débarquement. L'ambiance est plutôt sympa ! On croise de jeunes enfants encore à moitié endormis, un vieil homme avec une canne se hâte en direction de la passerelle. On sent l'excitation envahir le pont.
SAMEDI 24 JUILLET :
Ca y est nous sommes installés dans un quartier super bien. Bien sûr il y a quelques bestioles qui se baladent sur le sol, le parasol est un peu malade, les transats usés mais qu'importe, on est en vacances ! Ce matin sous sommes allés au marché couvert, beaucoup de fruits gorgés de soleil, un vrai plaisir des yeux, toutes ces couleurs ! Si tout va bien, demain nous partons en balade vers Fès, Meknès, Chefchaouen...
DIMANCHE 25 JUILLET :
Ce matin, ça commence bien, cap sur le Maroc intérieur; la route est bosselée, creusée, sinueuse. Partout, sur les bas-côtés, et parfois même au milieu de la chaussée, des gens marchent. Je me demande où toutes ces personnes peuvent bien aller ? Un peu plus loin dans les champs, on aperçoit des taches blanches dans le lointain mais ce sont en réalité des troupeaux de moutons gardés par un berger enturbanné sans doute pour se protéger de la chaleur, il s'appuie sur un long bâton et semble somnoler. Une caravane de chameaux serpente dans un sentier parallèlement à la route. De temps en temps on croise une charrette chargée de volailles affolées enfermées dans des boîtes grillagées. Sur le bord de la route, des vaches ruminent et nous regardent passivement avec leurs grands yeux globuleux, parmi elles des chèvres caracolent vives et sauvages. Nous dépassons des familles entières qui marchent derrière deux ânes. Ceux-ci sont bâtés, et quand ils ne sont pas montés par des gens, ils portent paniers d'osier ou jarres d'eau. Certains sont attachés à une espèce de tombereau à deux roues surmonté d'un tonneau que chevauchent des gamins volubiles. Les enfants ? il y en a partout ! Même s'il n'y en a pas quand tu t'arrêtes, deux minutes après ils sont là, surgis de nulle part en train pour te demander une pièce ; et puis il y aussi les jeunes gens qui proposent sans arrêt leurs services dans l'espoir de recueillir quelques dirhams ou bien des cigarettes. Des hommes dans les rues, il n'y a que ça... mais curieusement on voit très peu de femmes... Et encore, celles qui sortent sont dissimulées sous des étoffes on ne distingue que leur forme, pas un cm de peau n'apparaît, nous sommes incapables de dire si chacune d'elle est jeune ou âgée.
Peu avant Fès, après des collines verdoyantes, nous entrons dans un paysage lunaire. On dirait des dunes de sable, en réalité ce sont des bosses sur lesquelles subsistent quelques reste des blés récemment coupés, et dans ce paysage tout en rondeur, soudain au milieu, surgit comme par magie un lac, d'un bleu profond surprenant, tandis que peu à peu vont défiler devant nous des terres teintées de rouge et d'ocre.
Située à 180 km à l'est de Rabat, entre le massif du Rif et le Moyen Atlas, nous arrivons enfin à Fès, nous sommes épuisés. Nous trouvons un hôtel, un peu vétuste, mais on ne fait pas la fine bouche. Pour manger dans le quartier, un seul resto... pas le choix ! Ce soir, le muezzin appelle à la prière par un chant lancinant, aigu et traînant. C'est toute une ambiance !
Qu'est-ce qu'un "carnet de voyage" ? C'est avant tout un genre littéraire.
Ecrit au jour le jour ou reconstitué à partir de souvenirs, de photos, croquis, prises de notes, le carnet de voyage est un récit inscrit dans une durée déterminée. Il propose au lecteur de lui faire découvrir les sensations, les impressions ressenties. Il raconte le pays, les coutumes, les paysages, les monuments, la nature, la vie du peuple, la cuisine locale…
Il se veut être une invitation au rêve et à l'évasion.
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Donc tu vois, ton début de devoir n'est pas approprié car un carnet de voyage est un "récit" et pas la présentation de l'auteur qui écrit ce carnet.
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Exemple de carnet de voyage :
DU 16 AU 19 JUILLET :
2000 km en voiture avec la chaleur qui augmente de plus en plus !
DU 20 AU 22 JUILLET :
La voiture et leurs passagers embarquent à Fuengirola en Espagne. Après plusieurs heures d'attente, on largue les amarres. Le navire longe les côtes espagnoles en direction du Maroc. Déjà on s'installe pour passer la nuit. Une brise légère nous caresse le visage. Nous traînons un peu sur le pont en profitant du moment. On entend juste le ronronnement des moteurs. Le repos de la nuit sera le bienvenu.
VENDREDI 23 JUILLET :
Levés aux aurores, après une toilette rapide on remballe nos affaires. Il faut déjà se préparer au débarquement. L'ambiance est plutôt sympa ! On croise de jeunes enfants encore à moitié endormis, un vieil homme avec une canne se hâte en direction de la passerelle. On sent l'excitation envahir le pont.
SAMEDI 24 JUILLET :
Ca y est nous sommes installés dans un quartier super bien. Bien sûr il y a quelques bestioles qui se baladent sur le sol, le parasol est un peu malade, les transats usés mais qu'importe, on est en vacances ! Ce matin sous sommes allés au marché couvert, beaucoup de fruits gorgés de soleil, un vrai plaisir des yeux, toutes ces couleurs ! Si tout va bien, demain nous partons en balade vers Fès, Meknès, Chefchaouen...
DIMANCHE 25 JUILLET :
Ce matin, ça commence bien, cap sur le Maroc intérieur; la route est bosselée, creusée, sinueuse. Partout, sur les bas-côtés, et parfois même au milieu de la chaussée, des gens marchent. Je me demande où toutes ces personnes peuvent bien aller ? Un peu plus loin dans les champs, on aperçoit des taches blanches dans le lointain mais ce sont en réalité des troupeaux de moutons gardés par un berger enturbanné sans doute pour se protéger de la chaleur, il s'appuie sur un long bâton et semble somnoler. Une caravane de chameaux serpente dans un sentier parallèlement à la route. De temps en temps on croise une charrette chargée de volailles affolées enfermées dans des boîtes grillagées. Sur le bord de la route, des vaches ruminent et nous regardent passivement avec leurs grands yeux globuleux, parmi elles des chèvres caracolent vives et sauvages. Nous dépassons des familles entières qui marchent derrière deux ânes. Ceux-ci sont bâtés, et quand ils ne sont pas montés par des gens, ils portent paniers d'osier ou jarres d'eau. Certains sont attachés à une espèce de tombereau à deux roues surmonté d'un tonneau que chevauchent des gamins volubiles. Les enfants ? il y en a partout ! Même s'il n'y en a pas quand tu t'arrêtes, deux minutes après ils sont là, surgis de nulle part en train pour te demander une pièce ; et puis il y aussi les jeunes gens qui proposent sans arrêt leurs services dans l'espoir de recueillir quelques dirhams ou bien des cigarettes. Des hommes dans les rues, il n'y a que ça... mais curieusement on voit très peu de femmes... Et encore, celles qui sortent sont dissimulées sous des étoffes on ne distingue que leur forme, pas un cm de peau n'apparaît, nous sommes incapables de dire si chacune d'elle est jeune ou âgée.
Peu avant Fès, après des collines verdoyantes, nous entrons dans un paysage lunaire. On dirait des dunes de sable, en réalité ce sont des bosses sur lesquelles subsistent quelques reste des blés récemment coupés, et dans ce paysage tout en rondeur, soudain au milieu, surgit comme par magie un lac, d'un bleu profond surprenant, tandis que peu à peu vont défiler devant nous des terres teintées de rouge et d'ocre.
Située à 180 km à l'est de Rabat, entre le massif du Rif et le Moyen Atlas, nous arrivons enfin à Fès, nous sommes épuisés. Nous trouvons un hôtel, un peu vétuste, mais on ne fait pas la fine bouche. Pour manger dans le quartier, un seul resto... pas le choix ! Ce soir, le muezzin appelle à la prière par un chant lancinant, aigu et traînant. C'est toute une ambiance !
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