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Bonsoir,
Une scène de rue...
Quand on se promène à Paris tôt le matin on assiste à un spectacle assez inattendu. Pour un promeneur attentif mille petites choses se déroulent comme par magie. D'abord les poubelles sont collectées par les camions conteneurs qui déploient leur bras métallique pour emmener dans les airs les détritus et les renverser dans de vastes corbeilles pour le recyclage. Les panneaux publicitaires continuent, imperturbables, leur défilé d'annonces automatisées sur la vente d'appartements, la dernière voiture sortie d'une célèbre marque allemande ou un parfum de luxe présenté par une starlette en vue. Quant aux kiosques à journaux, ils déploient leurs ailes telles des tables gigognes et occupent largement le trottoir avec les tas de magazines et les dernières parutions. Dans les abris- bus les gens commencent à s'agglutiner pour attraper les premières navettes et partir travailler en banlieue. Le rituel du matin des cabaretiers sortant leur tables qu'ils disposent sur une terrasse improvisée sur le trottoir nous apportent les effluves des premiers "petits noirs" odorants, ces cafés expresso au parfum si reconnaissable. Les velib's commencent à quitter leurs abris pour conduire rapidement quelques piétons en retard, pressés de se rendre à la gare pour attraper un train en partance. Ils se faufiler sur le boulevard où l'on entend quelques klaxons de taxis excédés par les camions de livraisons en tous genres qui stationnent un peu n'importe où pour décharger leurs marchandises. L'ambiance est plutôt joyeuse, sauf pour les clochards encore endormis sur leurs lits en cartons, en appui sur le lampadaire en guise d'oreiller, éparpillés autour de la fontaine de la place du marché parmi les pigeons qui picorent ça et là quelques graines échappées des sacs de riz livrés chez l'épicier juste à l'angle. L'activité est dense, on entend le portillon du commissariat qui grince en s'ouvrant tandis que les colleurs d'affiches sur les colonnes Vendôme sont à l'oeuvre, la colle dégouline et d'un savant coup de raclette ils rattrapent la coulure pour la jeter dans le seau et repartent vers la suivante en sifflotant.
Je pousse la porte de mon immeuble, ouvre ma boite à lettres, prend le courrier et je monte jusque chez moi où je ne vais pas tarder à aller dormir...
Une scène de rue...
Quand on se promène à Paris tôt le matin on assiste à un spectacle assez inattendu. Pour un promeneur attentif mille petites choses se déroulent comme par magie. D'abord les poubelles sont collectées par les camions conteneurs qui déploient leur bras métallique pour emmener dans les airs les détritus et les renverser dans de vastes corbeilles pour le recyclage. Les panneaux publicitaires continuent, imperturbables, leur défilé d'annonces automatisées sur la vente d'appartements, la dernière voiture sortie d'une célèbre marque allemande ou un parfum de luxe présenté par une starlette en vue. Quant aux kiosques à journaux, ils déploient leurs ailes telles des tables gigognes et occupent largement le trottoir avec les tas de magazines et les dernières parutions. Dans les abris- bus les gens commencent à s'agglutiner pour attraper les premières navettes et partir travailler en banlieue. Le rituel du matin des cabaretiers sortant leur tables qu'ils disposent sur une terrasse improvisée sur le trottoir nous apportent les effluves des premiers "petits noirs" odorants, ces cafés expresso au parfum si reconnaissable. Les velib's commencent à quitter leurs abris pour conduire rapidement quelques piétons en retard, pressés de se rendre à la gare pour attraper un train en partance. Ils se faufiler sur le boulevard où l'on entend quelques klaxons de taxis excédés par les camions de livraisons en tous genres qui stationnent un peu n'importe où pour décharger leurs marchandises. L'ambiance est plutôt joyeuse, sauf pour les clochards encore endormis sur leurs lits en cartons, en appui sur le lampadaire en guise d'oreiller, éparpillés autour de la fontaine de la place du marché parmi les pigeons qui picorent ça et là quelques graines échappées des sacs de riz livrés chez l'épicier juste à l'angle. L'activité est dense, on entend le portillon du commissariat qui grince en s'ouvrant tandis que les colleurs d'affiches sur les colonnes Vendôme sont à l'oeuvre, la colle dégouline et d'un savant coup de raclette ils rattrapent la coulure pour la jeter dans le seau et repartent vers la suivante en sifflotant.
Je pousse la porte de mon immeuble, ouvre ma boite à lettres, prend le courrier et je monte jusque chez moi où je ne vais pas tarder à aller dormir...
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