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Bonsoir,

Vous pouvez m'aidez s'il vous plaît je dois montrer que " La fable du loup et de l'agneau n'est-elle qu'une histoire ? " Merci d'avance !
( je met aussi la fable en-dessous )

Le Loup et l'Agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.


Répondre :

Non. Ce  n'est  qu'une simple  histoire, une simple  fable. Le Loup et  l'agneau est  l'illustration  parfaite de ce que  peuvent  être  les  rapports entre les hommes, les  rapports entre les différentes couches de  la société dans  un Etat de  non-droit, même s'il arrive que  dans  certaines circonstances, un  tel déni de  justice se  produit  dans  situation  où les  droits  humains  les  plus élémentaires sont respectés. En effet,  il  arrive que  le  "puissant " s'acharne sur  le  " faible" ou que  le  premier revendique sa qualité  à l'égard du second. Un aristocrate,  par exemple,  peut  proclamer  ses privilèges et  ce faisant, repousser  les  revendications du "faible". Dans  les  rapports entre  les Etats, on voit bien que  le  " droit "  du  plus  " fort "  l'emporte souvent sur celui du  plus  faible, ce qui est  à l'origine  des agressions, des  invasions, des  conflits  territoriaux  ou de  domination. On  parle  régulièrement de  " grandes  puissances " opposées  aux  " petites".  C'est le  même  rapport de  force entre le Loup et l'Agneau, à l'échelle de  la  réalité internationale  d'aujourd'hui.
Dans  des  pays  de  dictature par exemple,  un attendu  de  justice  pourra  être  pris  pour  favoriser  le  " puissant " au  détriment du  " faible " qui  n'a  pas  les  mêmes moyens  de  défense devant  une  juridiction acquise au  " puissant ".   Les  lois,  parfois  étant  écrites  par  les  " puissants"    leur sont dans  ce cas  toujours  favorables.
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