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Bonjour,
Dans l'idéal, on peut souhaiter une éducation qui permettrait à l'individu de conserver sa liberté en prenant le recul nécessaire pour être informé sans être manipulé. Malheureusement, l'entreprise de conditionnement est tellement bien rodée que ce vœu semble difficile à réaliser. Dès le berceau, l'attention du bébé est attirée par les couleurs et le son des publicités étudiées pour leur plaire. Inconsciemment, il en reste toujours quelque chose… Seul, celui qui, comme Bérenger, dans " Rhinocéros ", dira : " Je ne capitule pas ! ", sans essayer de comprendre et de justifier, pourra résister à cette " ultime violence ".
Ainsi, la publicité commerciale s'emploie à nous " décerveler " : notre liberté de pensée, notre esprit critique sont anéantis par le bombardement continu de messages. Il s'agit de nous faire " désirer l'indésirable ", c'est-à-dire ce que nous n'arriverons jamais à posséder puisqu'au manque succédera un nouveau manque à combler rapidement pour correspondre au modèle social. Malgré l'aspect esthétique ou l'utilité de certaines publicités d'intérêt public, on se saurait cautionner cette violence permanente qui nous transforme en " rhinocéros ".
Une connaissance approfondie des mécanismes de cet endoctrinement pourrait sans doute nous aider à résister. En attendant, on peut réfléchir sur nos comportements de consommateur à partir de cette opinion de René Huygue : "La civilisation de l'image, supprimant le détour retardateur par le raisonnement qui juge, a établi le rapport direct sensation-action".
Dans l'idéal, on peut souhaiter une éducation qui permettrait à l'individu de conserver sa liberté en prenant le recul nécessaire pour être informé sans être manipulé. Malheureusement, l'entreprise de conditionnement est tellement bien rodée que ce vœu semble difficile à réaliser. Dès le berceau, l'attention du bébé est attirée par les couleurs et le son des publicités étudiées pour leur plaire. Inconsciemment, il en reste toujours quelque chose… Seul, celui qui, comme Bérenger, dans " Rhinocéros ", dira : " Je ne capitule pas ! ", sans essayer de comprendre et de justifier, pourra résister à cette " ultime violence ".
Ainsi, la publicité commerciale s'emploie à nous " décerveler " : notre liberté de pensée, notre esprit critique sont anéantis par le bombardement continu de messages. Il s'agit de nous faire " désirer l'indésirable ", c'est-à-dire ce que nous n'arriverons jamais à posséder puisqu'au manque succédera un nouveau manque à combler rapidement pour correspondre au modèle social. Malgré l'aspect esthétique ou l'utilité de certaines publicités d'intérêt public, on se saurait cautionner cette violence permanente qui nous transforme en " rhinocéros ".
Une connaissance approfondie des mécanismes de cet endoctrinement pourrait sans doute nous aider à résister. En attendant, on peut réfléchir sur nos comportements de consommateur à partir de cette opinion de René Huygue : "La civilisation de l'image, supprimant le détour retardateur par le raisonnement qui juge, a établi le rapport direct sensation-action".
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