Angélique, se triture les mains, angoissée. Elle lève les yeux au ciel puis regarde le public - Jamais ma mère ne pourra comprendre que je ne veux pas me marier avec cet homme. Il n'est pas beau, arrogant, vulgaire et n'est pas consciencieux. Pourtant, il est riche. Mais même cela m'apparait comme un défaut. Comment expliquer à ma mère que tout chez lui me dégoute... (Elle fronce les sourcils puis ouvre les yeux un instant), Je sais ! Comme un miracle : je pleurerais - non ! - je sangloterais en baissant les yeux, et je lui dirais ceci. Mère, j'ai toujours étais à v^s côtés contre vents et marées pour vous consoler et que vous riez malgré les déboires de la vie, et aujourd'hui, vous me trahissez contre tant d'efforts pour que je m'unisse à un vieux fortuné sans conscience ? Pourquoi suis-je si déçue ? L'attente aurait du être prévisible et pourtant, je vous faisais tellement confiance... (Elle tend la main devant elle en s'imaginant que c'est sa mère puis se recroqueville en criant presque), N'allez vous rien faire pour le bonheur facile de votre fille qui est celui de vivre à vos côtés ? Qu'ai-je fais d'aussi horrible pour que vous me jetiiez dans les bras d'un homme aussi bas ! Pourquoi ne pas me pardonner, pourquoi me jeter les flammes de l'enfer ! Je pensais que vous m'aimiez, mais je crains désormais que ce n'est plus le cas... (Elle imite un long silence puis se réveille, souriant grandement et applaudit). Si je lui dis ça, il est certain qu'elle aura pitié de moi, mais surtout, elle pensera que ce qu'elle a fait sera semblable à une trahison. Elle le regretteras et feras tout pour implorer le pardon de sa fille - le mien ! Il faudra que je pleure, que je sanglote et que je renifle pour qu'elle y croit davantage. Ça marchera, je n'ai plus aucun doutes là-dessus. (Se précipite vers la sortie de la scène, côté cours) Mère ! Mère !
