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La tempête fait rage. La pluie tombe sur nos épaules. Si l'enfer existe, je crois qu'il est devant moi : des soldats, sans pied, sans jambes, sans bassin, avec les entrailles à découvert et le sang qui dégouline, courent et crient en tout sens. En voyant ce spectacle d'horreur, je suis atterré. Quel déchirement de voir mes camarades, mes amis, devenir des monstres sans cœur, tuant ceux des leurs ! Je me le jure, je pleurerais chacun de mes compagnons tombés jusqu'à ce que je soit trop mort pour continuer à faire mon deuil. Le combat que nous menons n'a aucune issus. Même les gagnants seront perdants... Que dis-je : y aurais-t-il réellement des gagnants, qui plus est, des survivants ? Nos supérieurs aboient des ordres que nous ne parvenons pas à entendre à cause de la tempête. L'orage gronde au-dessus de nous ; les éclairs nous effraient tous. Nous nous sentons minuscules et insignifiants face à la dangerosité de ces immenses failles bleutées dans le ciel. Soudain, une étrange douleur ineffable me transperce le torse. Je cris. Je suffoque. J'étouffe. La guerre m'a détruit. Pire que tout, elle m'a tué. Voilà quelques idées ! En espérant t'avoir été utile ! :)
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