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La ville était vide. Quelques cyclistes roulaient dans le calme dans l'avenue principale. Les cafés étaient encore fermés. Je marchais sur le trottoir, comme à mon habitude. J'aperçus un oiseau par terre, inerte, sans doute à cause d'une voiture. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu de voiture ici. Je pris l'oiseau dans mes mains et je le mis au chaud. Cela n'avait aucun sens, puisque je savais qu'il était mort. Je lui ai néanmoins servi une tassette d'eau et quelques morceaux de pain. On m'avait déjà dit que ce n'était pas bon pour leur santé, de leur donner du pain, mais là c'était différent, j'avais une bonne excuse, car il n'allait vraiment pas bien. Je sortais alors à nouveau, lorsque le jour commençait à paraître. Des nuages épais survolaient la ville. J'allais alors à la boulangerie acheter deux baguettes. Lorsque je rentrais chez moi, j'aperçus un vieil homme en costume noir, et une cravate rouge. En réalité il avait une tête très déplaisante. Mais j'ai poursuivi mon chemin. Je montais les escaliers et j'eus une impression, cette impression de m'être fait escroquer. J'ouvris alors la porte, et lorsque le bruit de la serrure retentit, que la porte s'est ouverte, j'eux cette singulière sensation lorsque j'ai constaté que l'oiseau avait disparu. Je posais alors le pain sur la table et m'en allait sitôt. Je dévalais les escaliers quand je vis de nouveau le vieillard, et, après l'avoir bousculé, je tomba au sol, comme si j'avais pris un coup de marteau dans la tête. En me réveillant, j'étais dans une salle sombre, insalubre sans doute bien que je n'y pouvais voir grand chose, et j'essayais de supporter cette douleur que l'on m'avait assaillie sur le crâne. Un homme se présentait devant moi, raide et innocent, et me demanda alors de me retourner. J'exécuta, il me fouilla comme s'il ne l'avait pas déjà fait et me dit "Que faites vous ici ?". Je lui répondais que je n'y étais pour rien et je lui racontais ce qu'il s'était passé. Je sortit du lieu et rentra chez moi. L'oiseau était de retour. Tout était revenu à la normale les dernières semaines, jusqu'à ce que quelqu'un frappait à la porte. C'était le vieillard. Il s'est excusé pour l'autre fois : c'était son fils qui m'avait assommé et amené dans cette cave. Il prit alors un café avec deux sucres, ou trois, je ne me souviens plus. Nous discutions longtemps, jusqu'à ce que je vis mon gousset dans sa poche. J'avais compris qu'il voulait encore me voler. Je disais qu'il fallait que je fasse une course et que je n'avais plus le temps de converser. Il faisait l'air de me comprendre. Lorsque je fermais la serrure, il partit devant moi. Je pensais qu'il fallait que je le suive, mais que peut-être j'allais tomber dans une embuscade, mais il fallait que je tente le coup. Nous marchions alors deux bonnes heures, lui à l'avant, moi toujours derrière en me cachant. Il prenait une voix sans issue. Je l'interpellai alors, et lui demandai de me rendre cette montre qui m'appartenait. Il ne voulait pas et il me fit signe de partir. Je sortit alors un couteau dans la poche, m'approcha de lui et lui assaignai un coup dans le coeur. Il tomba au sol, je récupérai le bijou puis m'enfuis. Plusieurs mois passèrent sans qu'on ait aucune nouvelle de cet homme, et c'était pour moi une affaire bien résolue. Un jour, en me couchant, j'ouvrais un tiroir de ma table de chevet pour prendre un fil, lorsque je vis mon gousset, alors que j'en avais déjà un sur la table de la cuisine. J'avais alors su que cette homme ne m'avait rien fait, ni rien demandé, mais il était peut-être au mauvais endroit, au mauvais moment.
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