Bonjour à tous j’ai beaucoup de mal avec ce texte est-ce que quelqu’un pourrait me l’expliquer svp et m’aidez à trouver des idées voici le texte et merci d’avance:
Quand on a pas assez de courage pour être pacifiste, on est guerrier.Le pacifiste est toujours seul. Il n’est pas dans l’abri d’un rang, dans une troupe; il est seul. S’il parle, s’il emploie le pluriel, s’il dit « nous », il dit nous sommes seuls. La nation tout entière abrite le guerrier:Mauvaise tête mais bon soldat toute la nation l’admire. Pas de tête mais bon soldat : magnifique ! Salaud mais bon soldats : admirable !
Il y a aussi le simple soldat : ni bon ni mauvais, enrôlé la dedans parce qu’il n’est pas contre. Il y subira sans histoire le sort des guerriers jusqu’au jour où, comme le héros de Faulkner, il découvrira que « n’importe qui peut choir par mégarde aveuglément dans l’héroïsme comme on dégringole dans un regard d’égout grand ouvert,au milieu du trottoir ». Il y a dans cet état de guerrier un autre moment encore qu’on pourrait appeler le moment individuel.À cette endroit là, il est obligé d’être seul. Il a reculé tabt qu’il a pu cette confrontation avec sa solitude. Il a été en troupe, en compagnie, en armée, mais maintenant il y est, il est seul. Comme un pacifiste. C’est le moment où, dans les récits de batailles le guerrier prononce d’ordinaire les paroles historiques, ou bien où il appelle tendrement sa mère, et c’est bien triste pendant toute un alinéa.
C’est le moment où il vient d’être étripé avec une baïonnette pleine de graisse d’armes, où il va sortir du trou de son ventre l’accouchement mortel cette tripes fumantes qui veulent essayer de vivre hors de lui comme un dieu séparé; c’est le moment où l’éclat d’obus lui a fracassé la cuisse et que, du milieu de la boue de son corps, il voit jaillir la source lumineuse de son artère fémorale et qu’il sent son esprit glisser dans les mains gluantes de cette fontaine. Brusquement au milieu de la bataille, voilà son drame particulier. Ne pas vouloir l’affronter tout seul tout de suite, c’est le trouver brusquement un jour comme lui. Alors, qu’il la crie ou qu’il la voie en fulgurantes images, Dans sa tête qui se vide comme un bassin, à ce moment-là il connaît la vérité. Mais, cela n’a pas d’importance pour le jeu, c’est homme ne peut plus faire marche arrière. Il est déjà sur les bords d’où l’on ne revient pas ; le jeu s’est joué. Tout les jour de la guerre se joue sur la faiblesse du guerrier. L’homme ne s’efforce pas faire des actes courageux ; il s’efforce vers des actes faciles. La nature de l’homme n’est pas le courage ; c’est la facilité. La grande recherche des temps modernes, c’est la facilité de la vie. L’homme va naturellement vers le plus facile. Où se trouve le plus grand nombre se trouve le plus facile. Le courage c’est l’exception, C’est automatiquement la solitude ; quelle vide autour du courage ! Il est absurde de prétendre qu’une armée, constitué de millions d’hommes, est la personnification du courage; c’est la conclusion du facile. C’est le troupeau et c’est l’abattoir; le courage ne porte aucun de ces signes.
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