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Cosette, je t'écris aujourd'hui car il est temps que tu saches la vérité.
Je suis Fantine, une fille qui a grandi sans parents et dont tout le monde admirait la beauté. Lors de mon travail à Paris, j'ai rencontré un étudiant parisien de 20 ans nommé Tholomyès. Il était issu d'une famille bourgeoise. Après un an de relation, il m'a abandonné, sans rien me dire , en me laissant seulement une lettre et un enfant dans le ventre.
Après la naissance, je travaillais jour et nuit pour que mon enfant soit heureux. Malgré ma situation misérable, je faisais tout pour elle.
Pour l'héberger , je décidai de la confier à une famille qui me semblait charmante et dont la mère avait 2 filles. En échange, je devais chaque mois payer sa pension.
Je subissais des problèmes d'argent. J'ai passé plusieurs journées en prison tout en continuant à travailler pour ma fille. Je suis allée jusqu'à vendre mes cheveux et mes dents sublimes que tout le monde rêvait d'avoir juste pour elle.
A ce moment, je me sens impuissante , le travail m'a fait vieillir précocement. Je me sens plongée dans une profonde affliction.
Je regrette de ne pas avoir vu grandir mon enfant mais j'espère que toutes ces journées fatigantes de travail auront servi à te rendre joyeuse.
À l'heure où je t'écris cette lettre, Jean Valjean, un homme qui m'a défendu, veut venir te ramener à moi.
Ensuite, nous irons refaire notre vie toutes les deux après plusieurs années de séparation.
Comme tu as pu le constater, je suis ta maman, une maman qui donne tout d'elle-même pour sa fille.
Et sache que chaque jour je ne pense qu'à toi.
Ta maman, Fantine
Je suis Fantine, une fille qui a grandi sans parents et dont tout le monde admirait la beauté. Lors de mon travail à Paris, j'ai rencontré un étudiant parisien de 20 ans nommé Tholomyès. Il était issu d'une famille bourgeoise. Après un an de relation, il m'a abandonné, sans rien me dire , en me laissant seulement une lettre et un enfant dans le ventre.
Après la naissance, je travaillais jour et nuit pour que mon enfant soit heureux. Malgré ma situation misérable, je faisais tout pour elle.
Pour l'héberger , je décidai de la confier à une famille qui me semblait charmante et dont la mère avait 2 filles. En échange, je devais chaque mois payer sa pension.
Je subissais des problèmes d'argent. J'ai passé plusieurs journées en prison tout en continuant à travailler pour ma fille. Je suis allée jusqu'à vendre mes cheveux et mes dents sublimes que tout le monde rêvait d'avoir juste pour elle.
A ce moment, je me sens impuissante , le travail m'a fait vieillir précocement. Je me sens plongée dans une profonde affliction.
Je regrette de ne pas avoir vu grandir mon enfant mais j'espère que toutes ces journées fatigantes de travail auront servi à te rendre joyeuse.
À l'heure où je t'écris cette lettre, Jean Valjean, un homme qui m'a défendu, veut venir te ramener à moi.
Ensuite, nous irons refaire notre vie toutes les deux après plusieurs années de séparation.
Comme tu as pu le constater, je suis ta maman, une maman qui donne tout d'elle-même pour sa fille.
Et sache que chaque jour je ne pense qu'à toi.
Ta maman, Fantine
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