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Le discours du 16 septembre 1959 marque un véritable tournant dans la guerre d'Algérie. En effet,pour la première fois de Gaulle parle de l'autodétermination du peuple algérien. Il annonce qu'il a décidé de laisser choisir les algériens de ''décider de leur destin, une fois pour toute, librement, en connaissance de cause''. Il propose alors 3 options : la sécession,c'est-à-dire l'indépendance en rupture totale avec la France, la francisation,c'est-à-dire l'égalité entre l'Algérie et la métropole et ''le gouvernement des algériens par les algériens eux-même, dans le cadre de relations solidaires avec la France', autrement dit l'autodétermination. De Gaulle est alors favorable à cette dernière proposition, montrant ainsi que l'autodétermination lui paraît la solution la plus adaptée pour régler le problème algérien. Cependant, l'autodétermination divise l'opinion publique française. Alors que les partis de droite s'inquiètent de l'idée d'une "Algérie algérienne", les partis de gauche soutiennent ce projet d'autodétermination. Aussi,certains philosophes,notamment J-P Sartre soutiennent cette idée, au nom du combat pour le droit des peuples. Aussi,la pression internationale qui continue,dans le cadre de la Communauté Économique Européenne(CEE), ou de l'organisation des Nations Unies(ONU), de montrer son vœu d'obtenir une politique pacifique, et elle salue le choix de De Gaulle pour l'autodétermination.
