bonjour
Dans cette maison de redressement il règne un atmosphère écrasante ,oppressante semblable à celle que l'on trouve dans l'univers carcéral.
-isolé comme un cimetière,dénudé de toute végétation,sans arbre,petites fenêtres ► l'auteur emploie un vocabulaire privatif ,qui contribue à marquer l'isolement,le confinement ,la fracture sociale
-cimetière ► idée de mort
-les petites fenêtres regardaient de loin venir le visiteur► on se sent espionné,épié
-dans un silence dominical ► ça fait référence au silence pesant des célébrations religieuses
-un molosse enchainé aboya avec fureur ► ça inspire la terreur,la crainte ;lui aussi est enchaîné donc captif,(toujours cette idée d'enferment )
-il se sentait observé,et n'apercevait aucun être vivant ► encore du vocabulaire privatif ,quelqu'un guettait,surveillait secrètement,il se sent traqué ,cet endroit est coupé du monde
-tirant sur sa corde ► le chien tirait sur sur sa corde ;car lui aussi voulait sa liberté
-petite chapelle ,parloir de couvent ► idée de rigidité comme on trouve dans les couvents ,atmosphère horriblement triste;monacal,claustral ,tout est austère,privé de lumière
Antoine est choqué,secoué "tout puait la prison"