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Bonjour, Redaction : portrait d'une personne exerçant un metier en employant des verbes d'action

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Comme  à son  habitude, tous  les  matins de la semaine, dès 9 heures, Pierre entre dans son atelier situé en contre-bas de  la rue  où il habite. Pierre est  un  menuisier qui aime  bien ce métier qu'il a appris de son  père lui-même menuisier-ébéniste. Arrivé  dans  ce  lieu  de  travail, il commence d'abord par se changer en s'habillant de son bleu qui sent  toujours  le  bois  frais qu'il arrive parfois de secouer afin d'éliminer les traces de sciure. Il met ensuite de grosses chaussures de travail. Se déplaçant sur un sol jonché de copeaux de bois,  il s'avise de son  programme  journalier pour mener à bien ce qu'il a  entrepris  la  veille. Un grande  planche maintenue par des étaux et  déjà entamée par  des outils, repose sur l'établi. A côté de la  porte d'entrée se trouve  une  armoire métallique dans laquelle l'artisan retire les outils  nécessaires  à son travail de cette  journée. S'étant approché de la planche, et  le dos courbé sur l'établi, c'est d'abord avec  un ciseau qu'il commence ses activités avec des gestes précis, nets comme s'il étaient cadencés,  à l'aide d' un maillet, appuyé par   ses  mains fortes et accoutumées au  métier du bois qu'il aime tant. On peut entendre l'outil glisser sur le bois lorsqu'il creuse le coeur de la planche. Pierre le fait sans effort; on le sent concentré sur son travail. De temps en temps, avec ses mains gantées par sécurité,  il balaie le surplus de sciure  ou de copeaux de bois  resté sur la planche. Puis il décroche des lunettes de sûreté fixées sur un des pieds de l'établi avant de changer  d'outil. C'est une  grosse scie électrique qui va  l'aider à poursuivre son travail d'où la  prudence de  porter des lunettes et  un masque. Se dégage alors le vrombissement de la scie; on voit la  lame  tourner  à très  vive allure quand  elle  pénètre dans le bois que Pierre est en train de façonner lentement mais sûrement.  L'artisan semble satisfait du déroulement de sa tâche. Ayant laissé la scie, c'est avec une varlope, ce grand rabot qui sert  à dresser et aplanir le bois,  qu'il continue. Le va-et-vient ronronnant  de cet instrument  sur lequel  il s'appuie montre ses bras musculeux: un véritable athlète en son genre. La sueur perle déjà sur son visage qu'il essaie d'essuyer parfois. Puis, c'est au tour  d'un vilebrequin, une sorte de perceuse mécanique,  d'entrer en action en bourdonnant pour  perforer la planche. Après  six  trous  percés, Pierre les bouche avec de  petits taquets pour former des repères dans  un alignement  presque  géométrique.  L'artisan, s'arrête,  se relève alors, passe ses grandes mains sur la  planche tout en  observant le travail accompli  avec une satisfaction  à peine contenue.



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