Les familles qui habitent les bidonvilles sont le plus souvent séparées de leur groupe familial d’origine, de leur caste, de leur métier traditionnel et, pour certaines d’entre elles, de leur dialecte ou de leur groupe linguistique. Ajoutée à la grande pauvreté matérielle et à la promiscuité, cette situation rend l’intégration encore plus difficile et génère une déstructuration des liens familiaux et sociaux qui facilite le développement de la délinquance, de la prostitution et de la drogue.