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Communiqué d’Edouard Daladier diffusé le soir du 6 février 1934 sur Radio-Paris,
cité dans Le Temps, 8 février 1934.
Les informations diffusées à la radio sont étroitement surveillées par le pouvoir qui affirme son emprise sur le réseau
national. Le traitement radiophonique du 6 février 1934 témoigne de ce contrôle de l’Etat : « une tentative à main
armée contre la sûreté de l’Etat » « conscient de son devoir envers le pays qui réclame l’ordre et la paix, le
gouvernement est résolu à assurer par tous les moyens que lui confère la loi la sécurité de la population et
l’indépendance du régime républicain ».
La nuit des affrontements, le réseau d’Etat attend la fin de l’opéra en cours pour retransmettre un communiqué du
ministère de l’Intérieur. Radio Paris présente les manifestants comme des « repris de justice ».
Le rôle de la presse écrite d’opinion : doc. 4 p.167 : Les éditoriaux contradictoires du Populaire et de L’Action française
le 6 février 1934 servent à montrer la radicalité et la politisation des journaux d’opinion. Les parutions reflètent la
violence des fractures politiques qui déchirent l’opinion, et des différentes lectures de l’événement :
* la gauche appelle à défendre la démocratie et le régime républicain contre un coup d’Etat fasciste
* l’extrême-droite condamne la République qu’elle critique violemment par son antiparlementarisme
les journaux conservateurs jouent, avec L’Humanité, un rôle certain dans la démission de Daladier le 7 février.
la presse fragilise le régime, elle joue un rôle dans la crise politique.
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