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bonjour j’ai un commentaire de texte à faire pour demain mais j’en n’arrive pas trouver l’an these de l´auteur et la prblematique sur ce texte là d´Epictète Entretiens IV :Nos véritables maîtres, ce sont nos opinions sur les choses.« (56) – La liberté te paraît-elle être chose en notre pouvoir et indépendante ?– Comment ne le serait-elle pas ?– Donc, celui qu’il dépend d’un autre d’arrêter et de contraindre, dis avec assurance qu’il n’est pas libre (...). (57) Si tu l’entends dire : « Seigneur ! » d’une voix profonde et passionnée, serait-il précédé de douze licteurs1, dis qu’il est esclave ; et si tu l’entends dire : « Malheureux que je suis, que de choses j’endure ! », dis qu’il est esclave ; et si simplement tu le vois pleurer, se plaindre de ses malheurs, dis que c’est un esclave qui porte la prétexte2. (58) S’il ne fait rien de tout cela, ne dis pas encore qu’il est libre, mais apprends à connaître ses opinions ; vois si elles peuvent être contraintes, sources de gênes et de malheurs ; et si tu le trouves tel, dis que c’est un esclave qui a la relâche à l’occasion des Saturnales3 ; dis que son maître est en voyage, mais il reviendra et tu verras alors combien cet homme souffre.– Qui reviendra ?
– (59) Tout homme qui a assez de pouvoir pour lui procurer ou pour lui enlever ce qu’il veut avoir. – Avons nous donc ainsi beaucoup de maîtres ?– Oui et avant tout nous avons comme maîtres les choses elles-mêmes, et elles sont nombreuses. Pour cette raison, ceux qui ont en leur pouvoir quelqu’une de ces choses sont nos maîtres ; (60) car ce n’est pas César lui-même que l’on craint, c’est la mort, l’exil, la confiscation, la prison, le déshonneur. Personne n’aime César, même s’il le mérite bien, mais on aime la richesse, le tribunat, le commandement militaire, le consulat. Lorsque nous aimons, haïssons, craignons les choses, nous avons nécessairement comme maîtres ceux qui ont du pouvoir sur elles ; ainsi nous les adorons comme des dieux, (61) car nous pensons qu’un être qui a en son pouvoir ce qui nous est le plus utile est un être divin. »


Répondre :

Bonjour,

L'antithèse, si j'ai bien lu est la liberté contrainte par le désir de possession et d'être contrôlé par d'autres maîtres qui sont les pensées obsédantes.

La problèmatique est de remarquer que ceux qui ont le pouvoir, dominent, ordonnent, sont eux même dans les angoisses, elles sont différentes, ils ne sont pas libre non plus dans leur rang, "leur auteur" leurs envies immodérées de dominer les asservissent dans un autre registre.

La seule liberté reconnue est que rien ne se met en travers des projets intimes à réaliser.

Je souhaite vous avoir inspiré.

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