Bonjour,
Ex 1)
1) C'est le dichlorométhane qui convient le mieux car :
. Le camphre est très soluble dans ce solvant (alors qu'il ne l'est que très peu dans l'eau)
. la solution de camphre (donc l'eau) est non miscible dans ce solvant alors qu'il miscible dans l'éthanol, donc on ne pourrait pas observer la séparation des 2 phases liquide/liquide.
2) Protocole :
. on verse la solution de camphre dans une ampoule à décanter à l'aide d'un entonnoir.
. on ajoute le dichlorométhane, on bouche l'ampoule et on l'agite.
. on dégaze plusieurs fois en ouvrant le robinet de l'ampoule.
. on place l'ampoule sur son support et on laisse décanter.
. on observe la formation de 2 phases liquides.
Le camphre est plus soluble dans le dichlorométhane que dans l'eau. Donc il a migré dans le dichlorométhane.
Et comme celui-ci a une densité supérieure à l'eau (1,33), la phase supérieure est de l'eau et la phase inférieure est le dichlorométhane contenant le camphre. On peut donc le récupérer en ouvrant le robinet de l'ampoule.
Ex 2)
1) m = 2,3 g et d = 0,85
⇒ ρ = d x ρ(eau) = 0,85 x 1 = 0,85 g/mL
⇒ V = m/ρ = 2,3/0,85 ≈ 2,7 mL
2) V(gingembre) = 0,02 L = 20 mL
⇒ m(gingembre) = ρ(gingembre) x V(gingembre) = 0,85 x 20 = 17 g
V(basilic) = 30 mL et ρ(basilic) = 0,95 g/mL
⇒ m(basilic) = ρ(basilic) x V(basilic) = 0,95 x 30 = 28,5 g
Et donc la masse totale du mélange est de :
m = m(gingembre) + m(basilic) = 17 + 28,5 = 45,5 g
Ex 3)
1) Les composés les plus solubles dans l'éluant migrent plus lentement. Donc se trouvent moins haut sur le chromatogramme.
On en déduit que C est moins soluble que D dans l'éluant.
2) on note la présence de D (linalol) pur (taches au même niveau), et l'absence de C (acétate de linalyle).
Donc A est une huile essentielle de lavande aspic.
3) B contient à la fois du linalol et de l'acétate de linalyle.
Donc B est une huile essentielle de lavande vraie.
