Changement, ou devenir, résultant d’un jeu de forces : la dynamique de l’échange inégal produit une structure centre-périphérie. Les modèles dynamiques mettent en relation les changements et les forces qui les produisent, alors que les modèles cinétiques décrivent les changements sans référence aux forces. En géographie humaine, le terme de dynamique implique une idée de changement, et non pas un simple déplacement (circulation ou mobilité).
C'est une mise en mouvement des territoires par le biais d'une force à définir. En fait, une dynamique n'est pas forcément positive.
Par exemple, au Sénégal la culture de l'arachide n'est plus productive dans certaines régions. Du coup des agriculteurs ou ouvriers agricoles émigrent avec leur famille dans les principales villes du pays. Seulement, ce mouvement ne suffit pas pour parler de dynamique.
L'entassement des populations dans les banlieues, l'étalement urbain très visible à Dakar, sont des phénomènes qui transforment la face des villes et l'organisation du territoire. Ainsi c'est une dynamique à l'oeuvre. Elle a des retombées positives (augmentation des impôts pour certaines communes) et négatives (pression sur l'environnement et grignotage de la SAU). Cette dynamique urbaine est systémique car mettant en lien différents processus et agents.
