Répondre :
Bonjour,
Pourriez-vous me proposer une conclusion pour la poésie : « le dormeur du val » de Arthur Rimbaud ?
Réponse :
Tout le poème est une ode à la nature, à sa beauté, sa sérénité, avec des mots qui évoquent la vie, la gaité, la lumière :
-"verdure"
-"chante une rivière"
-"argent", "soleil"
Et des mots qui évoquent la jeunesse, l'insouciance :
-"un soldat jeune"
-"la nuque baignant dans le frais cresson bleu"
-"dort"
La nature semble protéger ce jeune soldat qui dort :
-"il dort"
-"un enfant"
Mais il y a soudain des mots qui commencent à mettre le lecteur en garde contre cette apparence paisible du tableau décrit :
-"malade"
-"il a froid"
Puis arrive un contraste qui semble nous alerter :
-"les parfums ne font pas frissonner sa narine"
Et pourtant :
-"il dort"...
Il faut arriver à la toute dernière ligne du poème pour comprendre que le "sommeil" de ce jeune soldat est celui de la mort.
La nature semble vouloir bercer celui qui n'est plus. Elle l'entoure comme si elle voulait le protéger, elle peut juste lui offrir le chant de la rivière, le soleil qui luit, la mousse baignée de lumière et les glaïeuls qui sont un dernier hommage.
C'est toute l'horreur et l'injustice de la guerre qui sont évoquées dans la dernière phrase.
Les "deux trous rouges" sont la preuve du combat à mort de ce jeune soldat. Ils sont aussi le cri de révolte du poète contre l'absurdité de la guerre qui fait que toute la beauté de la nature doit s'effacer devant les atrocités que les hommes sont capables de s'infliger.
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