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Bonjour,
voici qq pistes de réflexion :
On peut dire que les mots ont du pouvoir, après avoir défini ce que l'on entend par pouvoir. Le pouvoir est, selon le CNRTL la "capacité de produire un effet, possibilité d'action sur quelqu'un ou sur quelque chose".
Aussi, il faut te demander en quoi les mots peuvent produire un effet, voir même rendre possible une action.
1- Les mots permettent de dénoncer. En décrivant, par exemple, les conditions de vie des mineurs, dans le roman Germinal, Zola passe par la fiction pour dénoncer une réalité. Ce détour par la fiction permet au lecteur de mieux s'identifier aux personnages (parfois), et donc de "mieux" s'insurger. Or, être scandalisé, ou s'insurger peut induire une action pour faire bouger les choses. Le détour par la fiction permet de rendre compte presque "mieux" qu'une photographie, car l'on peut faire en sorte que le lecteur se projette dans ce qu'on décrit
2- Les mots contiennent un pouvoir intrinsèque : certains mots ont, dès le but, un pouvoir. En les prononçant, on sait qu'ils vont créer un effet, et faire réagir : c'est le cas des insultes, des mots qui blessent.
3- Les mots, sont ce qui composent le langage, qui est le moyen de communication le plus utilisé par l'homme : on peut donc supposer que c'est LA forme de pouvoir par excellence, dans le sens où c'est ce qui permet le mieux de véhiculer qqchpse
4- Le pouvoir du silence n'existerait pas sans la présence des mots ; ils sont liés. Or le silence est un pouvoir redoutable.
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