Répondre :
Bonjour,
Pour la première méditation, Descartes se contredit en disant que toutes les activités corporelles nous donnent de fausses représentations car il dit aussi que la raison ne peut pas nier certaines informations qui nous viennent de nos sens, par exemple, la localisation de notre corps, si on est assis sur une chaise, ce sont nos sens qui nous le feront savoir grâce au toucher, à la vue, ... Mais en même temps en donnant l’exemple du rêve, il nous dit que le rêve contient de vrais éléments mais qu’il arrive à nous faire passer quelque chose pour invraisemblable en rajoutant des choses irréelles donc il veut dire par cela que cette activité corporelle nous a trompé.
Exemple : si on prend une bougie, elle a une odeur, un aspect, une forme particulière mais si on la fait fondre, elle n’aura plus ce même aspect et cette même forme pourtant nous savons que c’est de la cire alors que nos sens nous trompent.
Le second principe mis en doute est Dieu. En effet, pour prouver son existence, Descartes propose différentes preuves. La première preuve est ontologique. Descartes ne l’invente pas, il reprend Anselme (11ème Siècle). Il dit que même un athée à une représentation de Dieu comme tout puissant et grand (même s’il n’y croit pas). Si l’être en question est tout parfait (Dieu : le plus grand qui peut être pensé), or l’existence est une grandeur, une qualité. Si on dit qu’il n’a pas d’existence, il y a donc un être plus grand que lui qui existerait. Contradiction intellectuelle : l’athée conçoit que Dieu est ce qu’il y a de plus grand, mais lui enlève la qualité d’existence qu’il avait concédée. On est donc forcé d’accorder cette existence, et dès lors avouer que Dieu existe. Selon Descartes, l’opinion commune selon laquelle Dieu nous a créés n’est pas sûre à 100% car il y a des athées donc cela prouve que ce n’est pas une évidence pour tout le monde et en référence avec la première étape dans le discours de la méthode qui est l’évidence, rien ne doit être admis pour vrai si ce n’est pas évident dans notre esprit et ce n’est justement pas le cas chez les athées. Selon Descartes, il faut se poser une question de doute méthodique : qui est la cause de notre existence ? Les athées disent que ce n’est pas Dieu qui nous a créés. Nier son existence, c’est remettre tout en doute, ce qui relève du doute hyperbolique ou du scepticisme.
Descartes nous propose la technique du doute hyperbolique pour prouver l’existence de Dieu. En émettant toute une série d’hypothèses, on arrive à la théorie du "malin génie" (cette appellation a été inventée pour remplacer le terme de "Dieu méchant" afin de ne pas choquer la population fortement croyante de l’époque) qui trompe tout le monde sur tout, s’il nous émet des fausses réalités, peut-on arriver à des réalités ? Cette réflexion nous amène à deux résultats qui sont soit la vérité inébranlable, soit la position sceptique, c’est-à-dire, que soit nous croyons en l’existence de Dieu grâce à la méthode du doute hyperbolique, soit nous restons sceptiques et sommes toujours dans le doute.
Pour la deuxième méditation, Descartes dit que de la nature de l’esprit humain, il est plus aisé à connaitre que le corps.
Descartes a besoin d’un point de départ pour ses raisonnements, l’un d’entre eux sera "Je pense donc je suis". Il met aussi l’existence de notre corps en doute, il pense que c’est possible que l’on soit juste une pensée sans corps, que nos sens nous font croire que nous avons un corps. Descartes tente ensuite de répondre à la question "qui suis-je ?", il y a trois réponses possibles :
Un homme selon la définition d’Aristote, un homme est un animal mais qu’est-ce qu’un animal ? On ne sait pas répondre à la question de manière théorique car ce serait une chaine infinie de définitions.
Descartes propose une réponse par la pensée : on constate, grâce à nos sens, qu’on a un corps, que notre corps effectue des actions qui servent au corps et aussi des actions qui servent à l’âme comme le fait de penser. Ensuite, on se rend compte que notre pensée ne sait pas définir l’âme de manière rationnelle, on se l’imagine de façon imagée comme une flamme, …
Il nous soumet par la suite l'hypothèse du doute hyperbolique : l’âme est liée au corps mais elle est indivisible tandis que le corps, lui, l’est.
Il y a une chose qui est sûre et certaine, c'est celle que nous sommes des êtres qui pensent, c’est-à-dire une chose qui doute.
Merci d'avoir visité notre site Web, qui traite d'environ Philosophie. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour toute question ou demande d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !