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1) L'anaphore est une figure de style permettant une insistance, qui passe par la répétition d'un mot ou d'une expression au début d'une phrase ou d'un vers. Ici, l'anaphore est sur "je me souviens" durant les 19 premiers vers.
2) a) "Je me souviens" répété 9 fois, "souvenir" au vers 23 et "mémoire" au vers 28 appartiennent au champs lexical du souvenir, de la mémoire.
b) Le poème aborde le sujet délicat de la Seconde Guerre mondiale, il y a donc un devoir de mémoire qui est fait, un partage de la mémoire individuelle du poète mais également de la mémoire collective concernant la guerre. Période sombre emplie de souvenirs, cela reste dans les esprits, les marquant pour toujours. C'est le thème central du texte.
3) « On croirait » est répété deux fois à
partir du vers 12
4) Délimitez précisément les 4 parties du texte, en donnant
un titre à chacune. (2)
Épisode de la prison (vers 1 à 7), de la gare (jusqu'au 17ème vers), du champs (jusqu'au vers 23), du souvenir. Je te laisse juste chercher les titres, peu d'inspi et question peu.. claire ^^
5) L'’expression « qui n’avait rime ni raison » signifie
« qui n’avait pas de sens ».
6) Tout l'épisode qui tourne autour de la gare est assez frénétique avec les voyageurs « pressés » et « hagards » et le contraste de :« Un mort on croirait qu'il repose ».
7) a) Les ennemis sont évoqués par l'expression «
soldats gris » (ils sont tristes, ternes, devraient être
invisibles..)
b) Il y a une différence entre « on » au vers 8 et « on »
au vers 12. Le premier est identifiable ; il désigne ces fameux
soldats gris qui contrôlent les voyageurs. Le second est général,
cela désigne un ensemble ; c'est quelque chose qui sonne comme
un avis partagé par tout un chacun.
8) Les résistants sont évoqués dans le poème par la
« radio ». En effet, on peut rapporter ça à la radio
sans fil qu'écoutaient les gens pour s'informer en dehors de ce que
préconisait le régime de Vichy. On pense notamment à l'appel du 18
juin de Charles de Gaulle qui doit sa réussite entre autre grâce à
ce moyen de communication. En outre, cette résistance est évoquée
à la fin du poème, sonnant comme un hommage : les « cendres »
et la « mémoire ».
9) Le poème est adressé à la femme d'Aragon, Elsa Triolet, cela est explicitement dit dans l'avant-dernier vers du poème.
10) a) et b) Le champs lexical du feu est très usité et illustré
dans le poème. Sous son sens premier, le terme « flamme »
s'y rapporte clairement. Toutefois, le contexte pourrait inciter à
une interprétation différente ; ce terme peut donc tout aussi
bien se rapporter à l'amour.
11) a) Ce poème s'adresse en réalité à tout le monde, à l'ensemble d'un peuple, ici du peuple français
12) C'est un poème de « résistance », engagé car il s'adresse à tout le monde, et il a une visée de dénonciation forte contre la guerre destructrice et marquante, contre le décimation d'un peuple, la vie sous le joug d'une idéologie aux antipodes des notions de liberté ; l'idéologie nazie, ce régime nazi barbare et violent, cette guerre injustifiée et injustifiable. Heureusement, des auteurs, des artistes, des intellectuels ont osé se mettre en travers de ce système en disant ce qui leur tenait à coeur, en dénonçant les injustices.
Voila voila ! Tu m'auras retenue longtemps avec ce devoir mais ce fut un plaisir de t'aider !!Merci d'avoir visité notre site Web, qui traite d'environ Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour toute question ou demande d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !