Résumé :
Grecs et Romains font de l’éloge un
genre littéraire à part entière, un discours d’apparat qui célèbre le valeureux
et recensait une civilisation entière comme l’Eloge d’Athènes. Même si ce genre
a été disparu, son rituel reste encore. La moindre chose engendre des
panégyriques de circonstance. En effet, l’éloge a pour fonction de rassembler
un auditoire, ressouder temporairement une communauté en exprimant les valeurs
et les croyances qu’elle partage. Mais, cet éloge peut être paradoxal, c’est un
autre genre par lequel on peut vanter le nuisible et tout ce que tout le monde
méprise et condamne, comme l’éloge de la mouche de Lucien, Le Droit à la
paresse de Paul Lafargue. Il est à noter que parmi les premiers qui se sont
illustrés dans ce type de glorification fut
Fronton, meilleur écrivain latin après Cicéron, qui s’applique à démontrer que
la fumée, le refus et la négligence sont les meilleures et les plus importantes
choses du monde. Sans oublier ses lettres qui sont truffées de petits éloges
paradoxaux.
Eloge paradoxal : sur ‘’la solitude’’
Etre seul est plus avantageux que d’être
entouré de personnes. Car, cela nous amène à ne pas compter su les autres. De plus,
cette sensation nous offre une meilleure condition de la réflexion ou de faire
tout ce que l’on veut, sans avoir la contrainte des autres. Qui dit solitude,
dit connaissance de soi, comme dit Socrate : « connais-toi toi-même ».
Quand je suis seul, je peux penser librement dans mon propre monde, tout en me
procurant d’une autonomie à bien réfléchir. Cela se fait par la pratique comme
le sport. Se concentrer et réfléchir seul permet, pratiquement, d’avoir une
bonne connaissance de soi, de ses sentiments : de joie, du malheur, de haine,
etc. Pourquoi cette sociabilité avec des gens qui sont tous inutiles ? …
N.B : C’est à toi de terminer
cet éloge paradoxal en ajoutant deux phrases ou trois.