Cette phrase fait partie d'un discours de Simone Veil, femme politique française mais aussi ancienne rescapée des "camps de la mort" nazis, disocurs prononcé à d'Auschwitz - Birkenau en Pologne; "il ne suffisait pas de détruire notre corps" , cette phrase fait référence aux conditions de vie dans les camps de concentration, le froid, trop peu de nourriture, pas d'hygiène, peu de vêtements, pas de lits, mais des paillasses, des coups, des sévices ,du travail forcé, la maltraitance des corps, la preuve en sera les corps décharnés que l'on verra à la libération des camps, sans oublier bien sûr tous les juifs déportés et aussitôt gazés et brulés ds les fours crématoires, hommes, femmes et enfants, la barbarie au quotidien....et encore les marches pour aller d'un camp à l'autre, dans le froid sous les coups si on n'allait pas au rythme imposé........
Il fallait aussi nous faire perdre notre âme, notre conscience, notre humanité.A tla dégradation physique s'ajoute la dégradation morale; un numéro est tatoué sur le bras de chacun des déportés dès l'arrivée ds le camp donc plus d'identité, il n'y a plus de nom, de prénom juste un numéro que vous devez annoncer chaque fois qu'on vous le demande .Les gardiens des camps , hommes et femmes font tout pour rabaisser les déportés, plus de place pour la solidarité, l' entraide est réprimée...Dans un tel milieu, la personnalité de chacun n'existe plus, les hommes sont réduits à se comporter comme des animaux pour survivre,.Bien sûr certains s'en sont sortis, mais ds quel état physique et psychologique, l'horreur les a laissés muets pendant des années jusqu'à ce que certains, comme Simone Veil et tant d'autres, Simone Lagrange par exemple ou le Dr Fugain commencent à raconter pour que l'on n'oublie pas........et que Beate et Serge Klarsfeld lancent leurs recherches pour retrouver les "bourreaux" nazis
