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Bonsoir,
Comment l'Etat peut-il agir pour lutter contre les externalités négatives ?
Dans un article de 1960 "Le problème du coût collectif" Ronald Coase avance la thèse que les effets externes négatifs peuvent se régler par le marché, lors d’une négociation directe entre les différents agents (les émetteurs d’externalités négatives et les victimes). L’intervention de l’Etat par la taxation où la subvention s’avère donc inutile pour corriger les nuisances occasionnées par certaines externalités. Il suffit au préalable que des droits de propriétés pour chaque bien (y compris l’air ou l’eau) soient répartis dans la population. Ensuite ces droits de propriété vont s’échanger comme n’importe qu’elle bien et assurer de ce fait, la compensation des effets externes. Si les droits de propriété sont clairement distribués, et si l’on néglige les coûts de transactions, alors l’équilibre atteint est Pareto optimal. Ce mécanisme est appelé "théorème de Coase".
Une seconde approche par le marché supposerait de donner un prix au bien qui est modifié par la présence d’effet externe, par exemple donner un prix à l’air pur qui est modifié par la pollution. Une entreprise possédant un certain nombre de droits sur l’air pur serait d’autant plus disposée à réduire ces émissions polluantes que le prix de vente de ses droits est élevé. Pour corriger les externalités, il faut donc que de nouveaux marchés soient créés, ce qui suppose une certaine intervention minimale publique. Ce procédé qui consiste à "créer le marché qui manque", expression employée par les économistes néoclassiques, a fait l’objet de plusieurs mises en application avec notamment la mise en place d’un marché d’émission de CO². Dans un article "Le marché des permis négociable de SO² et CO² : des premiers pas délicats" Nathalie Bertha développe les tentatives américaines et européennes d’instauration d’un marché de permis négociable.
Les modes de compensation des externalités militent en faveur d’une plus grande autonomie des marchés, cependant, ils impliques plusieurs limites théoriques qui rendent difficiles, voir impossible des applications concrètes.
Comment l'Etat peut-il agir pour lutter contre les externalités négatives ?
Dans un article de 1960 "Le problème du coût collectif" Ronald Coase avance la thèse que les effets externes négatifs peuvent se régler par le marché, lors d’une négociation directe entre les différents agents (les émetteurs d’externalités négatives et les victimes). L’intervention de l’Etat par la taxation où la subvention s’avère donc inutile pour corriger les nuisances occasionnées par certaines externalités. Il suffit au préalable que des droits de propriétés pour chaque bien (y compris l’air ou l’eau) soient répartis dans la population. Ensuite ces droits de propriété vont s’échanger comme n’importe qu’elle bien et assurer de ce fait, la compensation des effets externes. Si les droits de propriété sont clairement distribués, et si l’on néglige les coûts de transactions, alors l’équilibre atteint est Pareto optimal. Ce mécanisme est appelé "théorème de Coase".
Une seconde approche par le marché supposerait de donner un prix au bien qui est modifié par la présence d’effet externe, par exemple donner un prix à l’air pur qui est modifié par la pollution. Une entreprise possédant un certain nombre de droits sur l’air pur serait d’autant plus disposée à réduire ces émissions polluantes que le prix de vente de ses droits est élevé. Pour corriger les externalités, il faut donc que de nouveaux marchés soient créés, ce qui suppose une certaine intervention minimale publique. Ce procédé qui consiste à "créer le marché qui manque", expression employée par les économistes néoclassiques, a fait l’objet de plusieurs mises en application avec notamment la mise en place d’un marché d’émission de CO². Dans un article "Le marché des permis négociable de SO² et CO² : des premiers pas délicats" Nathalie Bertha développe les tentatives américaines et européennes d’instauration d’un marché de permis négociable.
Les modes de compensation des externalités militent en faveur d’une plus grande autonomie des marchés, cependant, ils impliques plusieurs limites théoriques qui rendent difficiles, voir impossible des applications concrètes.
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