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Bonsoir,
Imagine un soldat français vers 1916, il se dissimule dans sa tranchée, il a faim, la peur lui serre la gorge et le ventre.
Cela fait maintenant plus de 2 ans que cette guerre monstrueuse cause la mort de dizaines, de centaines de milliers d'hommes, on n'en voit pas la fin...
La nuit, il a un peu dormi, le fusil collé contre lui, les bombardements lointains l'ont parfois réveillé. Une fusée allemande a créé l'alerte vers trois heures mais sans conséquences.
Dès six heures tout le monde est sur pied, heureusement qu'en cette fin d'été il fait encore un temps convenable.
Le soldat hisse doucement la tête au-dessus de la tranchée car il ne faut pas servir de cibles aux tireurs ennemis cachés à quelques centaines de mètres.
A travers les barbelés il aperçoit un sol dévasté, plus d'arbres ni de fleurs, aucun chant d'oiseau ce matin.
Il pense à sa famille à ses camardes qu'il a vu mourir auprès de lui, les uns après les autres, à ces bombardements qui durent des jours et des nuits, aux explosions des obus de mortier, les patrouilles de nuit jusque dans les tranchées allemandes mais le pire ce sont les gaz asphyxiants, cet horrible masque qui étouffe à moitié, les combats à la baïonnette, les courses folles vers les tranchées allemandes dont les mitrailleuses fauchent les hommes comme des blés à raison de 10 balles par seconde...
A travers cet apocalypse, il revoit l'image de sa mère qui lui sourit, celle de sa fiancée qui l'attend quelque part à l'arrière.... les reverra-t-il ?
Sa vie semble figée au milieu des cadavres d'hommes et de chevaux que se disputent les rats, la boue, la vermine, le manque d'hygiène.....
Il pense à tout cela ce soldat égaré dans un monde en folie, tout étonné d'être encore en vie.... mais pour combien de temps encore ?
Voilà, j'espère avoir pu t'aider.
Imagine un soldat français vers 1916, il se dissimule dans sa tranchée, il a faim, la peur lui serre la gorge et le ventre.
Cela fait maintenant plus de 2 ans que cette guerre monstrueuse cause la mort de dizaines, de centaines de milliers d'hommes, on n'en voit pas la fin...
La nuit, il a un peu dormi, le fusil collé contre lui, les bombardements lointains l'ont parfois réveillé. Une fusée allemande a créé l'alerte vers trois heures mais sans conséquences.
Dès six heures tout le monde est sur pied, heureusement qu'en cette fin d'été il fait encore un temps convenable.
Le soldat hisse doucement la tête au-dessus de la tranchée car il ne faut pas servir de cibles aux tireurs ennemis cachés à quelques centaines de mètres.
A travers les barbelés il aperçoit un sol dévasté, plus d'arbres ni de fleurs, aucun chant d'oiseau ce matin.
Il pense à sa famille à ses camardes qu'il a vu mourir auprès de lui, les uns après les autres, à ces bombardements qui durent des jours et des nuits, aux explosions des obus de mortier, les patrouilles de nuit jusque dans les tranchées allemandes mais le pire ce sont les gaz asphyxiants, cet horrible masque qui étouffe à moitié, les combats à la baïonnette, les courses folles vers les tranchées allemandes dont les mitrailleuses fauchent les hommes comme des blés à raison de 10 balles par seconde...
A travers cet apocalypse, il revoit l'image de sa mère qui lui sourit, celle de sa fiancée qui l'attend quelque part à l'arrière.... les reverra-t-il ?
Sa vie semble figée au milieu des cadavres d'hommes et de chevaux que se disputent les rats, la boue, la vermine, le manque d'hygiène.....
Il pense à tout cela ce soldat égaré dans un monde en folie, tout étonné d'être encore en vie.... mais pour combien de temps encore ?
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