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Bonjour,
Dans un premier temps, avec les découvertes des premiers
outils, comme le silex (qui a permis notamment la création du feu), marquèrent
l’avènement des découvertes scientifiques et du progrès technique. Ainsi, au
fur et à mesure du temps l’homme Neandertal évolue, il va progressivement tenir
debout, changer son mode d’alimentation, son mode de vie et permet
parallèlement le développement de son intelligence. Mais surtout, ce savoir
technique de base qui représente un progrès majeur, va devenir ainsi les bases
du futur progrès. Il va alors peu à peu commencer à se civiliser, et à entrer
dans une vie en société. On voit ainsi que la science constitue un progrès
pour l’homme dès même la base de l’humanité. La science nous guide en quelque
sorte dans le développement de notre propre espèce. Ainsi, la science et le
progrès vont dicter l’humanité siècle par siècle, marquée par l’apparition de
nouvelles découvertes, aussi bien techniques, que scientifiques. Le XVII siècle
symbolise en quelque sorte l’apogée de la science, caractérisé par des
découvertes majeures. En effet, à cette époque, la confiance qu’elle inspire
est alors absolue, le savoir devant permettre de répondre à toutes les
questions dont l’homme se pose. Elle est si importante, que toutes les
mutations de mode de vie que les connaissances scientifiques entraînent, sont
considérées comme un bien en soi. De plus, les découvertes faites par des
savants, tels que Maxwell, Pasteur… vont marquer une avancée importante dans le
quotidien de l’homme, en répondant à des besoins vitaux : se soigner (vaccin
contre la rage), s’éclairer (électricité) etc.
Pourtant, tout le monde ne possède pas la même
vision de la science comme progrès. Sa présence, de plus en plus importante
dans le quotidien des hommes, peut être perçue comme dangereuse pour certains,
voire même comme déviant l’homme de sa propre nature, de sa propre condition.
Ce point de vue est d’ailleurs développé par Hannah Arendt, qui voit notamment
la science comme un danger potentiel pour le monde du travail. Ainsi,
faut-il voir dans l’automatisation des tâches, permise par le progrès
scientifique et technique, un moyen de l’accomplissement humain ? Ou au
contraire, le voir comme une menace pour la condition humaine ? Malgré la nette
efficacité de l’automatisation des tâches permettant notamment de réduire plus,
tout en réduisant la charge de travail des hommes. Ne faut-il pas voir en cela,
un risque majeur en changeant, mettant de côté quelque peu la valeur même du
travail ? Une valeur forte, symbolisant une glorification, une société
égalitaire, par le passé, en faveur du temps libre, du loisir, qui peuvent
apparaître comme l’occasion d’une nouvelle aliénation. La science peut ainsi en
apportant le progrès, remettre en cause un système sur lequel la société
s’était construite.
Ainsi, tout au long de l’Histoire la science a apporté le progrès et fut
bénéfique pour l’humanité, malgré quelque remise en cause. Cependant, la
science et le progrès sont des outils ayant des conséquences en lien avec
l’utilisation de l’homme. Le progrès est alors très dépendant de l’homme.
« Science sans conscience n’est que ruine de
l’âme » comme disait Rabelais. En effet, si dans un premier temps, le progrès
possède une connotation positive, tout dépend par la suite de l’utilisation que
l’on fait des connaissances scientifiques acquises et, de l’exploitation des
découvertes. Une peur du progrès scientifique peut alors se créer !
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