👤

Bonsoir, je voudrai savoir quelles sont les inégalités face aux maladies dans le monde et en France, merci et bonne soirée

Répondre :

Les populations ne sont pas toutes égales en matière de santé dans le monde.

Les raisons sont multiples : les maladies peuvent être liées au climat, à la pauvreté ou encore à l'alimentation, à l'hygiène et aux difficultés de scolarisation.Le service civique est un dispositif français d'encouragement à l'engagement de citoyenneté et de soutien public à celle-ci, créé par la loi du 10 mars 20101 par Martin Hirsch. Il est entré en vigueur le 13 mai 20101, il a pour objectif de renforcer la cohésion nationale et de favoriser la mixité sociale et offre la possibilité aux jeunes de 16 à 25 ans de s'engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission d'intérêt général dans neuf domaines différents, reconnus prioritaires pour la Nation : éducation, solidarité, santé, culture et loisirs, environnement, développement international et humanitaire, mémoire et citoyenneté, sports, intervention d'urgeLa France est l'un des pays en Europe où les inégalités sociales de mortalité sont parmi les plus fortes. Le cancer, principale cause de mortalité, en France, avec 148 000 décès estimés en 2012, constitue l'une des pathologies qui participent le plus à ce phénomène », constate le professeur Guy Launoy, directeur de l'Unité de recherche cancers et prévention de l'Inserm, à Caen. Ces inégalités ne cessent de s'aggraver. Le risque de mourir d'un cancer entre 30 et 65 ans est deux fois supérieur chez les ouvriers que chez les cadres et les professions libérales.

« Les deux premiers plans Cancer ont permis une forme d'équité à l'intérieur des établissements de santé, privés ou publics... en termes de traitement. Une fois le patient dans le système de santé, il y a peu d'inégalités quant aux soins, tant que les molécules sont prises en charge à 100 % par l'Assurance-maladie », constate Véronique Trillet-Lenoir, professeure de cancérologie au CHU de Lyon. En revanche, l'impact de la précarité est fort en amont, en termes d'accès à l'information sur la prévention : facteurs de risques tels le tabac ou l'alcool, nutrition. « Les plus grandes inégalités résident à l'entrée et à la sortie du système de soins », poursuit Mme Trillet-Lenoir.

« L'objectif de réduction des inégalités s'impose sur la prévalence des facteurs de risques, le dépistage, l'incidence, la mortalité, les parcours de soins », indique le professeur Jean-Paul Vernant (université Pierre-et-Marie-Curie) dans son rapport d'orientation pour le troisième plan Cancer (2014-2018), remis en septembre au gouvernement. Cette recommandation sera-t-elle retenue dans la version finale du plan, qui doit être présentée le 4 février 2014 ? Le sujet sera aussi abordé aux rencontres de la cancérologie française, à Lyon, les 6 et 7 novembre.nce en cas de crise.