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Bonjour, voici une rédaction que je peux te proposer, que tu peux recopier ou tu peux t'en inspirer, libre à toi :
Mais où se trouvait-il ? Demain serait le dernier jour d'une éprouvante année scolaire. J'allais enfin laisser ce détestable professeur principal pour des vacances aux Bahamas. Pouvait-on rêver mieux ? Mais avant ça, il fallait pour moi affronter une épreuve ultime : retrouver les manuels scolaires distribués en début d'année. Ma mère, prévoyante, m'avait averti avant d'aller travailler : "Je te souhaite de retrouver tes cahiers, je ne mettrais plus un centime à les racheter chaque année !".
Retournant mon placard, avec un dernier espoir de tomber sur la couverture haute en couleurs du manuel de sciences, je me résignai pour briser ma tirelire et utiliser mes économies. Mais tandis que j'éternuai à cause de la poussière accumulée, une couverture verte attira mon attention. J'extirpai le précieux de la pile et tombai sur une écriture familière "Cahier du lundi". Quelques vagues souvenirs me venaient en tête. Lorsque je tournai les pages de ce bijou antique, j'eus quelques réminiscences. Les frises à colorier en fin de leçon, les dessins pour accompagner les poèmes de Mr. Prévert, Mr. de La Fontaine, les insurmontables dictées du lundi après-midi,... Je me revoyai, au fond de la classe, mâchouillant mon stylo bleu avec frénésie, dans l'espoir de trouver l'ortographe adéquat au mot "dauphin". J'appris bien plus tard que le "f" n'avait jamais été de la partie. Mes lunettes posées sur le bout de mon nez, j'aimais réciter d'un air savant les vers que me soufflaient mes camarades de classe. Aussi, je prenais un véritable plaisir à distribuer les images d'animaux que chacun reçevait, synonyme de bon comportement durant la semaine, quoique qu'il m'arrivait parfois d'en conserver quelques-unes au fond des mes poches, de manière à amadouer mes parents. Je me souviens avec nostalgie la fierté que j'avais éprouvé lorsque j'avais reçu mon premier point vert, malgré son arrivée tardive en fin d'année scolaire. Un sourire au bout des lèvres, je tournais une à une les pages de ce trésor, avec délicatesse. Absorbé dans une bulle de mélancolie, je revenai à la réalité lorsque j'arrivai à la dernière page. Alors, tendrement, je plaçai le cahier à la jolie couverture verte en haut de mon armoire, là où étaient placés mes coupes de natation et de tennis, tel un nouveau trophée ajouté à mon palmarès.
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