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Bonsoir, j'ai une correction de dictée qui est noté. Dites moi si il y a encore des fautes.
Merci, d'avance.

À Paris, les oranges ont l’air de fruits tombés puis ramassés sous l’arbre. À l’heure où elles arrivent, en plein hiver pluvieux et froid, leur écorce éclatante leur parfum exagéré dans cette cité aux saveurs tranquilles, leur donne un aspect étrange. Par les soirées brumeuses, elles longent tristement les trottoirs, entassées dans des petites charrettes ambulantes à la lueur d’une lanterne rouge foncé. Un cri monotone les escorte, perdu dans le fracas de voitures :
- Deux sous, le bel agrume provençal !
Pour les trois quarts des Parisiens, ce fruit cueilli au loin, tient de la sucrerie, de la confiserie. Le papier de soie qui l’entoure, les fêtes qu'il accompagne, contribuent à cette impression. Quand janvier approche, les milliers d’oranges disséminées partout, toutes ces écorces que l’on a fréquemment abandonnées dans les ruisseaux, font songer à un arbre de noël gigantesque qui secourait sur la capitale ses branches chargées de fruits factices. Pas un coin où on ne les rencontre. À la vitrine claire des étalages, délicatement présentées, à la porte des prisons et des hôpitaux, parmi les paquets de biscuits ; et leur parfum exquis se mêle à l’odeur du gaz des lampadaires qui se sont allumés. On en oublierait qu’il faut des oranges pour les produire, car quand ce fruit nous provient directement du Sud à pleines caisses, l’arbre, quant à lui, ne découvre que dans les serres de jardins publics.


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Bonsoir,

À Paris, les oranges ont l’air de fruits tombés puis ramassés sous l’arbre. À l’heure où elles arrivent, en plein hiver pluvieux et froid, leurs écorces éclatantes, leur parfum exagéré dans cette cité aux saveurs tranquilles, leur donnent un aspect étrange. Par les soirées brumeuses, elles longent tristement les trottoirs, entassées dans des petites charrettes ambulantes à la lueur d’une lanterne rouge foncé. Un cri monotone les escorte, perdu dans le fracas de voitures :  

- Deux sous, le bel agrume provençal !

Pour les trois quarts des Parisiens, ce fruit cueilli au loin, tient de la sucrerie, de la confiserie. Le papier de soie qui l’entoure, les fêtes qu'il accompagne, contribuent à cette impression. Quand janvier approche, les milliers d’oranges disséminées partout, toutes ces écorces que l’on a fréquemment abandonnées dans les ruisseaux, font songer à un arbre de Noël gigantesque qui secouerait sur la capitale ses branches chargées de fruits factices. Pas un coin où on ne les rencontre. À la vitrine claire des étalages, délicatement présentées, à la porte des prisons et des hôpitaux, parmi les paquets de biscuits ; et leur parfum exquis se mêle à l’odeur du gaz des lampadaires qui se sont allumés. On en oublierait qu’il faut des oranges pour les produire, car quand ce fruit nous provient directement du Sud à pleines caisses, l’arbre, quant à lui, ne se découvre que dans les serres de jardins publics.