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Bonjour, je m’appelle .................... et je suis actuellement en première filière littéraire.
Il y a un an le choix de mon orientation n’a pas été spontané comme certain d’entre vous. Pour moi, je n’avais jusqu’ alors aucune idée ni préférence concernant le choix de la filière à suivre pour préparer au mieux mon avenir. Mais aujourd’hui, je me tiens là, devant vous, et je ressens cette immense fierté de pouvoir dire : « Je suis en première L ». C’est à vos côtés et avec l’aide et le soutien d’une professeure qui, comme vous le savez, nous a accompagné, aidé, motivé tout au long de cette année.
En début d’année, j’appréhendais, me demandant si j’avais fait le bon choix d’orientation. Malgré tout, j’ai laissé le temps faire les choses, et c’est en assistant à chaque cours d’apo que je me suis particulièrement questionnée. J’ai très souvent écouté mon camarade pour voir ou je me positionnais par rapport à lui, ce qui me soulageait énormément. Et, je vous avoue qu’à l’heure actuelle, il est toujours difficile pour moi de choisir ce que j’envisagerai de faire dans l’avenir. Toutefois, il y a une chose très importante que j’ai apprise durant ces heures de cours, j’ai compris à quel point notre avenir dépend de nos propres choix et ce, malgré notre jeune âge. C’est donc pour cela que je vais vous parler d’une jeune fille, Malala Yousoufzai, qui a fait un choix non seulement pour son avenir, mais pour l’avenir de beaucoup de jeunes filles.
Une jeune pakistanaise qui a seulement 14 ans a décidé de lutter pour l’éducation et de résister aux talibans. Auriez-vous mis votre vie en danger pour étudier, pour votre liberté ? Pour tout vous avouer à cet âge-là, j’étais insouciante, je ne pensais qu’à mettre du maquiller en cachette. La question d’éducation est une évidence pour nous en France. Elle, elle a continué de lutter pour son droit à l’’éducation et à l’instruction et ce, malgré les menaces de mort qui pesait sur elle et cette balle reçue dans la tête. Sa vie aurait pu se terminer là, mais c’est rage de vivre en elle l’a rendu plus forte et plus déterminée que jamais jusqu’à porter son combat sur la scène internationale. J’ai compris à travers son combat, que les blessures et les échecs de la vie, renforce nos convictions et nous donne une force incroyable.
Malala est aujourd’hui, la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix. Je l’admire, car c’est une jeune femme aujourd’hui qui a réussi à combattre l’obscurantisme et à s’élever grâce à la connaissance et au savoir. Malgré son jeune elle a refusé de se laissé enfermer dans ce carcan éducatif où les jeunes filles pakistanaises n’ont pas le droit de s’instruire. Elle s’est battue pour son avenir avec une telle détermination et c’est ce choix mes amies que nous nous devons tous de faire, ayez confiance en vous même si parfois cela semble difficile.
Vous savez, j’ai eu du mal à avoir confiance en moi, j’y travaille encore aujourd’hui, ce qui est tout à fait normale pour une jeune fille qui s’apprête seulement à passer le bac l’année prochaine. Je suis consciente de la chance que j’ai d’avoir une famille qui sera toujours là pour moi, qui me soutient et m’encourage dans mes choix d’orientation. Je remercie ma mère et mon père pour leur amour inconditionnel pour m'avoir transmis les valeurs essentielles de la vie, qui m’ont élevées et m’ont permises de m’élever au sens large du terme. A tous ses professeurs qui ont su m’écouter face aux doutes, et m’apporter un soutien à mes camarades qui m'encouragent aussi. Je tiens à clore mon discours par une citation d' Aristote qui en dit long : « l’éducation est amères mais ses fruits son doux. Je vous laisse donc méditer sur cette vérité pleine de sens.
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