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Dans mon quartier, le marché a lieu tous les mercredis et samedis. J'habite dans un immeuble en face du marché, c'est assez bruyant mais ça a quelque chose de plaisant d'entendre tout le monde discuter ou marchander.
Pour le voisin de pallier de mes parents, le jour de marché est un enfer. Il se trouve qu'il est un peu étourdi. Il ne se passe jamais deux mois sans qu'il oublie d'enlever sa voiture du parking qu'il doit alors aller chercher à la fourrière. Mes parents se moquent gentiment de lui quand ça arrive. Ils sont pourtant les premiers à se plaindre du manque de places de parking. Quand je l'entends râler à travers les cloisons très fines de notre appartement j'ai envie de le plaindre.
Mais les jours de marché ne sont pas que négatifs. Ce que j'aime par dessus tout lors de ces occasions, c'est écouter le saxophoniste qui joue de son instrument quasiment à chaque marché. Ce qui est étrange c'est que même si je ne l'ai jamais vu en personne, à force de l'écouter, je pourrais presque dire que je le connais.
Malgré le peu de chemin à parcourir, je n'ai jamais vraiment eu le courage de descendre les deux étages qui me séparent de la petite foule qui se presse entre les étals. Pourtant de nature curieuse, j'ai toujours préféré rester à distance. Je me contente de regarder de temps en temps à la fenêtre toutes ces personnes affairées, la plupart du temps pressées et à l'étroit dans les passages qui séparent les emplacements.
Mais la plupart du temps j'attends que le silence reprenne possession des lieux et profite de ce temps pour travailler. Quand cela arrive enfin, il est entre quatorze et quinze heures. C'est à ce moment que je décide de finir ma nuit, bien souvent interrompue par la mise en place des stands.
Comme à l'accoutumée, je me recouche en songeant que la prochaine fois je descendrai au milieu de ces inconnus, je regarderai le saxophoniste jouer... peut-être.
Pour le voisin de pallier de mes parents, le jour de marché est un enfer. Il se trouve qu'il est un peu étourdi. Il ne se passe jamais deux mois sans qu'il oublie d'enlever sa voiture du parking qu'il doit alors aller chercher à la fourrière. Mes parents se moquent gentiment de lui quand ça arrive. Ils sont pourtant les premiers à se plaindre du manque de places de parking. Quand je l'entends râler à travers les cloisons très fines de notre appartement j'ai envie de le plaindre.
Mais les jours de marché ne sont pas que négatifs. Ce que j'aime par dessus tout lors de ces occasions, c'est écouter le saxophoniste qui joue de son instrument quasiment à chaque marché. Ce qui est étrange c'est que même si je ne l'ai jamais vu en personne, à force de l'écouter, je pourrais presque dire que je le connais.
Malgré le peu de chemin à parcourir, je n'ai jamais vraiment eu le courage de descendre les deux étages qui me séparent de la petite foule qui se presse entre les étals. Pourtant de nature curieuse, j'ai toujours préféré rester à distance. Je me contente de regarder de temps en temps à la fenêtre toutes ces personnes affairées, la plupart du temps pressées et à l'étroit dans les passages qui séparent les emplacements.
Mais la plupart du temps j'attends que le silence reprenne possession des lieux et profite de ce temps pour travailler. Quand cela arrive enfin, il est entre quatorze et quinze heures. C'est à ce moment que je décide de finir ma nuit, bien souvent interrompue par la mise en place des stands.
Comme à l'accoutumée, je me recouche en songeant que la prochaine fois je descendrai au milieu de ces inconnus, je regarderai le saxophoniste jouer... peut-être.
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