[...] Cette vision d'horreur me terrifiai. Je saisis mon téléphone en composant immédiatement le 17. Malheureusement l'appel coupa après quelques secondes, mon téléphone n'a plus de batterie. La ruelle où nous nous trouvons est sombre et lugubre, je ne vois personne dans les environs. Sans réfléchir, je pris mon courage à deux mains et sortis de cette ruelle pour alerter les passants. Problème, la foule est danse et compacte, elle ne prête pas attention à mes hurlements. Tout à coup, je me rappelle de l'existence d'un petit poste de police au coin de la rue que mes parents et moi avions fréquentés il y a peu pour déclarer le vol de mon vélo. Je mélance à la porte de celui-ci, l'attente est interminable, le gardien joue à son téléphone pendant que je m'efforce à ouvrir cette satané porte. Lorsqu'il appuya enfin sur le bouton, je me précipitais à l'intérieur, lui saisit le col et lui hurla aux oreilles ma vision d'horreur. Le périmètre fut sécurisé quelque heures plus tard. On me raconta tout d'abord que cette femme s'était suicidée en se fracassant le crâne avec cette bouteille. Ce n'est que deux ans plus tard que mes parents me révélèrent que la victime était morte contre son grée, elle avait été assassinée.
Son meurtrier lui, s'est retrouvé en prison. Il y a de fortes chances pour qu'il y reste un long moment...
